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Bienvenue dans notre section "S'imprégner des concepts" ! Ici, vous pourrez découvrir les concepts clés liés aux crypto-actifs, tels que la blockchain, la preuve de travail, le staking, le mining, les contrats intelligents et bien plus encore. Nous avons préparé des explications simples et ludiques pour vous aider à maîtriser ces sujets passionnants. Et devinez quoi ? À la fin de chaque page, un mini-quizz vous attend pour tester vos nouvelles connaissances ! Alors, plongez dans cet univers fascinant et devenez un expert des crypto-actifs en un rien de temps !
Les crypto-actifs
En bref
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Un crypto-actif est une forme d'actif numérique basée sur un réseau distribué sur un grand nombre d'ordinateurs. Cette structure décentralisée leur permet d'exister en dehors du contrôle des gouvernements et des autorités centrales.
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Certains experts pensent que la blockchain et les technologies associées perturberont de nombreux secteurs, notamment la finance et le droit.
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Les avantages des crypto-actifs incluent des transferts d'argent moins chers et plus rapides et des systèmes décentralisés qui ne s'effondrent pas à un seul point de défaillance.
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Les inconvénients des crypto-actifs incluent la volatilité de leur prix, leur forte consommation d'énergie pour les blockchains liées à la preuve de travail et leur utilisation dans des activités criminelles.
Qu'est-ce qu’un crypto-actif ?
C’est une actif numérique qui fonctionne sans intermédiaire grâce à une blockchain et qui est sécurisée par cryptographie, rendant presque impossible la contrefaçon ou la double dépense.
A quoi sert un crypto-actif ?
Un crypto-actif comme le Bitcoin permet d'envoyer et de recevoir de la valeur à n'importe qui dans le monde en utilisant uniquement un ordinateur et une connexion Internet.
Pourquoi est-ce révolutionnaire ?
Contrairement à d'autres outils d'envoi d'argent sur Internet, il fonctionne sans avoir besoin de faire confiance à un intermédiaire pour effectuer le paiement.
Avant les crypto-actfis, pour payer quelqu'un à distance par téléphone ou par Internet, il fallait nécessairement passer par une banque privée pour vérifier la faisabilité de l’opération. Une fois validée cette transaction était ajoutée dans les livres de compte de la banque. Si le transfert avait lieu entre différentes banques, de nouveaux intermédiaires pouvaient être ajoutées (banque centrale, Visa, Mastercard,…) augmentant le coûts des transactions et le temps de transfert.
Avec les crypto-actifs, le livre de compte est public, c’est ce qu’on appelle la blockchain. N'importe qui peut ajouter une transaction à ce grand livre en transférant ses crypto-monnaies à quelqu'un d'autre. Et n'importe qui peut, sans aucun frais, créer un portefeuille de crypto-actifs afin de recevoir des paiements par voie numérique.
La chaine de blocs ou Blockchain
Les différents types de crypto-actifs
La technologie blockchain est au cœur de l'attrait et de la fonctionnalité des crypto-monnaies. Comme son nom l'indique, la blockchain est essentiellement un ensemble de blocs connectés les uns aux autres. Chaque bloc contient un ensemble de transactions qui ont été indépendamment vérifiées par chaque membre du réseau. Et chaque membre du réseau détient une copie de la blockchain c’est-à-dire une copie de l’ensemble de l’historique des transactions. C’est pourquoi on peut assimiler la blockchain à un livre de compte en ligne décentralisé.
Pour chaque nouvelle transaction le réseau doit vérifier que l’argent est bien disponible puis elle est inscrite au sein d’un nouveau bloc. Une fois le bloc rempli de transactions, il est encodé par un protocole cryptographique complexe, rendant presque impossible la falsification d'historiques de transactions.
Le Bitcoin, le premier crypto-actif, est la première monnaie publique numérique au monde accessible à tous. Son protocole de validation est totalement décentralisé et est l’un des plus sécurisés de toutes les blockchains. Cependant, cette sécurité se fait au détriment de la rapidité de validation des transactions. Par la suite de nouveaux protocoles comme Litcoin ou encore Bitcoin Cash ont tenté de résoudre ce problème en augmentant le nombre de transactions par seconde.
Dans le sillage du succès de Bitcoin et de la technologie blockchain, de nombreux autres crypto-actifs ont vu le jour, incorporant des fonctionnalités en supplément du simple échange de valeur. Par exemple, l'éther d'Ethereum se commercialise en tant que gaz pour la plateforme de contrats intelligents sous-jacente. Le XRP de Ripple est utilisé par les banques pour faciliter les transferts de monnaie entre différents pays.
On compte aujourd’hui plusieurs milliers de crypto-actifs, chacun prétendant avoir une spécificité et une fonction différentes. Cependant, un bon nombre d’entre eux sont en réalité des copies des principaux crypto-actifs et n’apportent que très peu de nouvelles propositions de valeur.
Les crypto-actifs sont-ils légaux ?
Les monnaies fiduciaires tirent leur autorité du gouvernement ou des autorités monétaires. Par exemple, chaque billet d'un dollar est soutenu par la Réserve fédérale. Une caractéristique déterminante des crypto-actifs est qu'ils ne sont émis par aucune autorité centrale, ce qui les rend théoriquement à l'abri de l'ingérence ou de la manipulation du gouvernement. Par conséquent, il a été difficile de faire valoir leur statut juridique dans différentes juridictions financières à travers le monde.
Les crypto-actifs sont légales dans l'Union européenne. Les dérivés et autres produits qui utilisent des crypto-actifs devront être qualifiés d'instruments financiers. En juin 2021, la Commission européenne a publié le règlement Markets in Crypto-Assets (MiCA) qui établit des garanties pour la réglementation et des règles pour les entreprises ou les fournisseurs de services financiers utilisant les crypto-actifs.
Aux États-Unis, le marché financier le plus grand et le plus sophistiqué au monde, des dérivés cryptographiques tels que les contrats à terme Bitcoin sont disponibles sur le Chicago Mercantile Exchange. La Securities and Exchange Commission (SEC) a déclaré que Bitcoin et Ethereum ne sont pas des valeurs mobilières.
En décembre 2021, El Salvador était le seul pays au monde à autoriser le Bitcoin comme monnaie légale pour les transactions monétaires. Dans certains pays, les échanges de crypto-actifs sont soumis à la collecte d'informations sur le client. Enfin, La Chine a interdit les échanges de crypto-actifs et le minage à l'intérieur de ses frontières.
Les crypto-actifs sont-ils des investissements sûrs ?
Les crypto-actifs ont acquis une réputation d'investissements instables, en raison des pertes élevées des investisseurs à la suite d'escroqueries, de piratages et de bugs informatiques. Bien que la cryptographie sous-jacente soit sécurisée, la complexité technique de l'utilisation et du stockage des crypto-actifs peut constituer un danger majeur pour les nouveaux utilisateurs.
Outre les risques de marché associés aux actifs spéculatifs, les investisseurs en crypto-actifs doivent être conscients des risques suivants :
Risque utilisateur : Contrairement à la finance traditionnelle, il n'y a aucun moyen d'annuler une transaction de crypto-actifs après qu'elle a déjà été envoyée. Selon certaines estimations, environ un cinquième de tous les bitcoins sont désormais inaccessibles en raison de mots de passe perdus ou d'adresses d'envoi incorrectes.
Risque réglementaire : Le statut réglementaire de certains crypto-actifs n'est toujours pas clair, de nombreux gouvernements cherchant à les encadrer en tant que titres, devises ou les deux. Un durcissement soudain de la réglementation pourrait rendre difficile la vente de crypto-actifs ou entraîner une baisse globale des prix.
Risque de contrepartie : De nombreux investisseurs et commerçants s'appuient sur des plateformes ou d'autres dépositaires pour stocker leurs crypto-actifs. Le vol ou la perte par l'un de ces tiers pourrait entraîner la perte de la totalité de l'investissement.
Risque de gestion : En raison du manque de réglementation cohérente, il existe peu de protections contre les pratiques de gestion trompeuses ou contraires à l'éthique. De nombreux investisseurs ont perdu des sommes importantes au profit d'équipes de direction peu rigoureuses.
Risque de programmation: De nombreuses plateformes d'investissement et de prêt utilisent des contrats intelligents automatisés pour contrôler le mouvement des dépôts des utilisateurs. Un investisseur utilisant l'une de ces plateformes assume le risque qu'un bug et une attaque informatique de ces programmes pourrait lui faire perdre son investissement.
Manipulation du marché : La manipulation du marché reste un problème important dans l'espace des crypto-actifs, et certaines bourses ont été accusées de manipuler les prix ou de négocier contre leurs clients.
Malgré ces risques, les crypto-actifs ont connu une augmentation importante des prix, la capitalisation boursière totale atteignant plus de 1 000 milliards de dollars et certains investisseurs ont pu générer des gains substantiels en prenant le risque d'investir dans des crypto-actifs à un stade précoce.
Avantages et inconvénients des crypto-actifs
Les crypto-actifs ont été introduits dans le but de révolutionner l'infrastructure financière. Comme pour chaque révolution, cependant, il y a des compromis à faire. Au stade actuel, le développement des crypto-actifs est encore en cours et il faudra encore quelques années pour qu’ils réalisent toutes leurs promesses.
Avantages
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Les crypto-actifs représentent un nouveau paradigme décentralisé pour l'argent. Dans ce système, les intermédiaires de confiance, tels que les banques et les institutions monétaires, ne sont plus nécessaires. Ainsi, un système avec des crypto-monnaies élimine la possibilité qu'un seul point de défaillance, comme une grande banque, déclenche une cascade de crises à travers le monde, comme celle qui a été déclenchée en 2008 par la faillite d'institutions aux États-Unis.
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Les crypto-actifs promettent de faciliter le transfert de fonds directement entre deux parties, sans avoir besoin d'un tiers de confiance comme une banque ou une société de paiement. Ces transferts décentralisés sont sécurisés par l'utilisation de clés publiques et de clés privées et de différentes formes de systèmes incitatifs, comme la preuve de travail ou la preuve de participation.
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Parce qu'ils n'utilisent pas d'intermédiaires tiers, les transferts de crypto-actifs entre deux parties sont plus rapides que les transferts d'argent standards. Les prêts flash dans la finance décentralisée sont un bon exemple de tels transferts décentralisés. Ces prêts, qui sont traités sans garantie, peuvent être exécutés en quelques secondes et sont utilisés dans le commerce.
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Les investissements en crypto-actifs peuvent générer des bénéfices. Les marchés des crypto-actifs ont explosé en valeur au cours de la dernière décennie, atteignant à un moment donné près de 2 000 milliards de dollars. En mai 2022, Bitcoin était évalué à plus de 550 milliards de dollars sur les marchés de la cryptographie.
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L’envoi de fonds à l’étranger est l'un des cas d'utilisation les plus importants des crypto-actifs. Actuellement, les crypto-actifs tels que Bitcoin servent de devises intermédiaires pour rationaliser les transferts d'argent à travers les frontières. Ainsi, une monnaie fiduciaire est convertie en Bitcoin (ou un autre crypto-actif), transférée à travers les frontières, puis convertie dans la monnaie fiduciaire de destination.
Désavantages
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Bien qu'elles prétendent être une forme de transaction anonyme, les crypto-monnaies sont en réalité pseudonymes. Elles laissent une trace numérique que des agences telles que le Federal Bureau of Investigation (FBI) peuvent déchiffrer. Cela ouvre la possibilité aux gouvernements ou aux autorités fédérales de suivre les transactions financières des citoyens ordinaires.
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Les crypto-actifs sont devenus un outil populaire auprès des criminels pour des activités néfastes telles que le blanchiment d'argent et les achats illicites. Les crypto-monnaies sont également devenues un outil pour les pirates qui les utilisent pour des activités de ransomware.
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Le minage des crypto-actifs liés au protocole de Preuve de travail nécessite une énergie considérable. Les protocoles de preuve d’enjeux eux sont considérablement moins énergivores.
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Bien que les chaînes de blocs de crypto-actifs soient hautement sécurisées, les plateformes d'échange ou les portefeuilles peuvent être piratés. Au fil des ans, ces piratages ont entraîné le vol de millions de dollars de "jetons"
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Les crypto-actifs négociés sur les marchés publics souffrent de la volatilité des prix. Bitcoin a connu des augmentations et des chutes rapides de sa valeur, atteignant jusqu'à 17 738 dollars en décembre 2017 avant de chuter à 7 575 dollars dans les mois suivants.
Testez vos connaissances sur les cryptos-actifs
Guide d’investissement : comment bien investir sur les cryptos ?
Quel montant investir en fonction du profil d'investisseur ?
Lorsqu'il s'agit d'investir dans les crypto-actifs, l'un des principaux facteurs à prendre en compte est votre niveau de connaissance de cette classe d'actifs et votre tolérance au risque. En fonction de ces éléments, le pourcentage de votre portefeuille global à allouer aux crypto-actifs variera.
Investisseur Novice : Si vous êtes débutant dans le domaine des crypto-actifs, la prudence est de mise. Il est recommandé de commencer par investir une faible part de votre portefeuille global dans ce domaine, de l'ordre de 2 à 3% maximum. Cela vous permettra de vous familiariser avec le fonctionnement de ce secteur tout en minimisant votre exposition au risque.
Investisseur Averti : Si vous disposez d'une bonne connaissance des crypto-actifs et que vous êtes à l'aise avec la volatilité qui leur est associée, vous pouvez envisager d'allouer une plus grande part de votre portefeuille à cette classe d'actifs, de l'ordre de 4 à 5%.
Quelle durée de détention pour les crypto-actifs ?
Lorsque vous investissez dans des crypto-actifs, la durée de détention est un facteur crucial à prendre en compte. Les crypto-actifs sont une classe d'actifs encore jeune et en pleine croissance. Alors que leur adoption au sein des portefeuilles financiers se renforce chaque année, ce processus prendra du temps. Par conséquent, il est important d'adopter une vision à long terme et de faire preuve de patience face à la volatilité de court terme, qui est une caractéristique bien connue de ce marché.
Vouloir investir aujourd'hui pour être riche en très peu de temps est une stratégie à éviter. Un investisseur averti peut se permettre de faire des placements sur une durée plus courte, mais il doit être conscient des risques associés, notamment la possibilité de ne pas avoir suffisamment de temps pour récupérer de potentielles pertes en cas de baisse du marché au début de l'investissement.
La stratégie dite "du bon père de famille" est à privilégier. Elle encourage une vision à long terme, évite la précipitation et la recherche de gains rapides, tout en soulignant l'importance de la discipline : ne pas paniquer et vendre précipitamment en cas de baisse du marché.
Illustrons ce point par un exemple. Si nous comparons un investissement sur un an avec un investissement sur trois ans dans le Bitcoin depuis 2018, les différences sont notables.
Pour un investissement sur un an, la performance moyenne a été de 90%. Cependant, le pire scénario était une perte en capital de 77% pour un investissement initié début 2018, tandis que le meilleur scénario était une performance de 1053% pour un investissement initié en mars 2020. Investir sur un an n'a pas permis de remonter la baisse qui a eu lieu en début de la période d'investissement.
Pour un investissement sur trois ans, la performance moyenne a été de 456%. Le minimum a été une performance positive de 60% et le maximum de 1450%.
Ces chiffres illustrent l'importance d'une perspective à long terme lors de l'investissement dans les crypto-actifs.
Il est important de souligner que les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Les crypto-actifs présentent un risque d'investissement qui peut entraîner la perte du capital investi.
Comment choisir son portefeuille de crypto-actifs ? L’intérêt des paniers Ouro Capital.
Un des défis majeurs lorsqu'on souhaite investir dans les crypto-actifs est de faire un choix parmi les milliers de crypto-monnaies disponibles sur le marché. Mis à part Bitcoin et Ethereum, il faut souligner que le classement des crypto-monnaies a beaucoup évolué au fil du temps. En comparant les 15 crypto-monnaies les plus importantes en 2017 et celles d'aujourd'hui, on constate que de nombreux actifs ont été remplacés par des projets plus récents qui ont mieux performé.
01/01/2017
01/01/2023
Il faut donc comprendre que si l'on veut faire sa propre sélection, il est impératif de suivre ce marché de près. Cette tâche peut être fastidieuse et complexe pour un investisseur, en particulier pour ceux qui débutent.
C'est dans cette optique que les Paniers Ouro Capital ont été créés. Ils sont conçus pour tous ceux qui souhaitent investir dans les crypto-actifs mais qui ne souhaitent pas suivre l’évolution du marché au jour le jour. Ces paniers offrent des avantages majeurs. Le premier étant de s'affranchir de la nécessité de faire sa propre sélection. En effet, ils permettent d'investir en un clic dans un portefeuille diversifié composé des 5, 10 ou 20 crypto-actifs les plus importants en termes de capitalisation boursière. La seconde force de ces paniers réside dans leur caractère dynamique : ils sont ajustés tous les mois en fonction des fluctuations du marché. Par exemple, si une crypto-monnaie commence à perdre de l'attrait et à décliner en termes de capitalisation boursière, elle est automatiquement retirée du panier lors du réajustement mensuel. À l'inverse, si une nouvelle crypto-monnaie fait une percée significative et entre dans le top 5, 10 ou 20, elle est automatiquement intégrée au panier. Cela permet aux investisseurs de toujours profiter des performances des crypto-monnaies les plus prometteuses et pertinentes du moment, sans avoir à ajuster constamment leurs investissements.
Pour déterminer quel panier convient le mieux à votre profil d'investisseur, vous pouvez suivre ces recommandations générales :
Pour les novices : Le Ouro Crypto Top 5 est une bonne option. Cette stratégie est principalement exposée aux deux piliers du marché des crypto-actifs : le Bitcoin et l'Ethereum. Elle laisse également la possibilité de profiter de la performance des trois autres crypto-actifs les plus prometteurs.
Pour les investisseurs intermédiaires : Le Ouro Crypto Top 10 et Top 20 peuvent être plus appropriés. Ces paniers vous permettent d'investir dans des crypto-actifs à plus petite capitalisation, offrant une diversification accrue et la possibilité d'explorer plus de projets, avec un niveau de risque légèrement plus élevé.
Pour les experts : Nous proposons des paniers thématiques qui se concentrent sur des secteurs spécifiques de l'écosystème des crypto-actifs, comme la DeFi (finance décentralisée), les contrats intelligents (Smart Contracts) ou les NFT (Non-Fungible Tokens).
Quelle méthodologie pour investir ? L’intérêt de lisser son point d’entrée et de mettre en place un investissement programmé.
Dans le domaine de l'investissement, notamment en crypto-actifs, une des clés pour minimiser les risques est de lisser le point d'entrée. Ainsi, pour un investissement donné, il est recommandé de ne pas investir la totalité de la somme d'un seul coup. Prenons l'exemple d'un investissement de 10 000 EUR : au lieu de placer la totalité de cette somme immédiatement, il peut être judicieux de lisser l'investissement en investissant, par exemple, 1 000 EUR par semaine ou par mois.
Cette stratégie permet de réduire l'impact des fluctuations de marché à court terme. Pour ce faire, lors de la passation d'un nouvel ordre d'achat, il suffit de cocher la case "Souhaitez-vous lisser le point d'entrée ?" et de préciser le rythme d'investissement désiré.
Cependant, la meilleure méthode d'investissement reste celle du versement programmé, ou Dollar-Cost Averaging (DCA). Cette stratégie d'investissement est de plus en plus populaire et vise à réduire l'impact de la volatilité du marché en investissant régulièrement des sommes d'argent fixes, indépendamment des fluctuations de prix. Cette approche est particulièrement adaptée aux investisseurs qui cherchent à investir à long terme dans des actifs tels que les crypto-actifs, où les variations de prix peuvent être significatives.
Grâce à Ouro Capital, la mise en œuvre de la stratégie DCA est simplifiée. Lorsque vous passez un nouvel ordre d'achat, il vous suffit de cocher la case "Souhaitez-vous effectuer un versement programmé ?". De cette manière, vous pourrez bénéficier de la puissance de la stratégie DCA, en optimisant votre point d'entrée sur le marché des crypto-actifs.
Avertissement sur les risques
Il est important de noter que l'investissement dans les crypto-actifs, comme tout autre type d'investissement, comporte des risques. Ces risques comprennent la volatilité des prix, le risque de piratage et le risque réglementaire, parmi d'autres. Bien que les stratégies d'investissement, comme celle du Dollar-Cost Averaging, peuvent aider à minimiser certains de ces risques, ils ne peuvent pas être complètement éliminés. Il est donc essentiel que vous compreniez bien ces risques avant de vous engager dans un investissement en crypto-actifs.
Pour en savoir plus sur les risques associés à l'investissement en crypto-actifs, nous vous invitons à consulter notre section dédiée aux risques, accessible en suivant ce lien ici. N'oubliez pas que les performances passées ne préjugent pas des performances futures et que votre capital est à risque. Nous vous recommandons toujours de faire preuve de diligence raisonnable et, si nécessaire, de demander conseil à un conseiller financier indépendant avant de prendre des décisions d'investissement.
Pourquoi intégrer les crypto-actifs dans un portefeuille financier ?
Les crypto-actifs : une classe d'actifs incontournable
Aujourd'hui, ignorer les crypto-actifs dans le monde financier est un choix de moins en moins viable. En effet, ces actifs ont prouvé leur valeur et leur résilience, attirant l'attention d'investisseurs du monde entier et acquérant une stature incontestable. Leur potentiel économique est majeur, comme le montrent certains des acteurs les plus importants du domaine.
Bitcoin, le pionnier et la figure emblématique des crypto-actifs, a une capitalisation boursière qui dépasse les 500 milliards de dollars. Cela le place au 12e rang mondial parmi les plus grandes capitalisations, tous actifs confondus. Il dépasse même des géants industriels et financiers comme JP Morgan, Walmart ou encore LVMH. De plus, la capitalisation boursière totale des crypto-actifs a atteint des proportions remarquables, représentant la moitié du CAC 40.
Les crypto-actifs ont évolué pour devenir une classe d'actifs à part entière qui ne peut plus être ignorée. C'est un fait qui est renforcé par la tendance croissante des entreprises et des institutionnels à se tourner vers les crypto-actifs.
MicroStrategy a débuté son investissement en crypto-monnaie en août 2020, cherchant à se prémunir contre l'inflation. Aujourd'hui, l'entreprise détient environ 129 699 BTC, soit le plus grand portefeuille de bitcoins parmi les sociétés cotées en bourse dans le monde. Malgré la chute des prix des crypto-monnaies au premier semestre 2022, MicroStrategy a continué d'accumuler des crypto-actifs, prouvant ainsi sa confiance dans leur potentiel à long terme.
Tesla, suivant les traces de MicroStrategy, a pris une énorme position dans le bitcoin au début de 2021, en achetant 1,5 milliard de dollars de bitcoins. Plus tard, Tesla a vendu 10% de ses avoirs en bitcoins pour un bénéfice substantiel, tout en conservant une position significative en bitcoins.
L'intérêt d'intégrer des crypto-actifs dans un portefeuille financier
L'objectif de tout investisseur est la performance. Dans le domaine des crypto-actifs, cette performance peut atteindre des niveaux significatifs. En effet, en investissant dans les crypto-actifs, l'ambition ne se limite pas à un rendement annuel de 5%, mais s'étend à des multiples de 2, 3, voire 5. Pour illustrer ce potentiel, prenons l'exemple du Bitcoin : en mai 2023, il vaut environ 25 000 euros. Un simple retour à son plus haut historique représenterait une multiplication par 2,5 de sa valeur.
Au-delà de ce constat, des prévisions optimistes renforcent cette perspective. La banque Standard Chartered, par exemple, prévoit un Bitcoin à 100 000 euros d'ici la fin de 2024. Cette prévision est soutenue par le prochain halving du Bitcoin, prévu au premier trimestre 2024, un événement qui, historiquement, a souvent entrainé une augmentation significative de sa valeur.
Il est donc clair que l'intégration de crypto-actifs dans un portefeuille financier offre l'opportunité d'atteindre des niveaux de performance remarquables. Il convient toutefois de rester prudent, compte tenu de la volatilité inhérente à cette classe d'actifs, et de ne pas allouer plus de 5% de son portefeuille global à ces actifs à haut risque. Cependant, même avec une telle allocation modeste, les crypto-actifs ont le potentiel de booster de manière significative la performance globale d'un portefeuille.
En effet, considérons un portefeuille traditionnel constitué à 40% de fonds en euros, à 55% de fonds d'actions, et complété par une allocation de 5% en crypto-actifs. Dans des périodes de marché baissier, cette allocation crypto peut effectivement impacter le portefeuille avec une sous-performance de l'ordre de 3%. Cependant, l'observation est radicalement différente lors des phases de marché haussier.
Depuis 2020, le portefeuille incluant des crypto-actifs a généré un rendement de 40%, comparé à seulement 15% pour le même portefeuille sans crypto-actifs. Ainsi, cette faible allocation en crypto-actifs a permis de plus que doubler la performance de l’ensemble du portefeuille.
Il devient alors indéniable que l'intégration, même modeste, de crypto-actifs dans un portefeuille peut significativement optimiser sa performance globale. Cette stratégie est donc un moyen efficient de diversifier son portefeuille tout en profitant du potentiel de rendement exceptionnel que peuvent offrir les crypto-actifs.
Si vous souhaitez explorer cette perspective de manière plus approfondie et réaliser une analyse personnalisée de votre portefeuille, nous vous encourageons à utiliser les outils d'analyse disponibles sur notre plateforme Ouro Capital en suivant ce lien. Ces ressources vous permettront d'appréhender de manière concrète les bénéfices potentiels d'une allocation en crypto-actifs dans votre portefeuille.
Volatilité des crypto-actifs : un défi surmontable avec une stratégie adaptée
Certes, la volatilité des crypto-monnaies est souvent mise en avant comme un facteur de risque. Cependant, il est important de remettre cette volatilité en perspective. Depuis 2020, le Bitcoin, par exemple, a montré une volatilité comparable à celle de certaines actions de technologie américaines, telles que Tesla. Pour ceux qui sont déjà à l'aise avec des investissements dans des actions à haut risque, l'investissement dans les crypto-monnaies peut ne pas représenter une diversification de risque significativement différente.
Mais, comme pour tout investissement, il existe des règles à suivre pour naviguer au mieux dans le monde des crypto-actifs. Il est essentiel de respecter ces règles pour garantir une approche d'investissement solide et disciplinée. Nous aborderons ces principes fondamentaux dans l’article :
Investir dans les crypto-monnaies n'est donc pas une entreprise à prendre à la légère, mais avec une stratégie bien pensée et des règles de gestion claires, il peut s'agir d'un atout significatif dans la quête de la surperformance de votre portefeuille financier.
Avertissement sur les risques
Il est important de noter que l'investissement dans les crypto-actifs, comme tout autre type d'investissement, comporte des risques. Ces risques comprennent la volatilité des prix, le risque de piratage et le risque réglementaire, parmi d'autres. Bien que les stratégies d'investissement, comme celle du Dollar-Cost Averaging, peuvent aider à minimiser certains de ces risques, ils ne peuvent pas être complètement éliminés. Il est donc essentiel que vous compreniez bien ces risques avant de vous engager dans un investissement en crypto-actifs.
Pour en savoir plus sur les risques associés à l'investissement en crypto-actifs, nous vous invitons à consulter notre section dédiée aux risques, accessible en suivant ce lien ici. N'oubliez pas que les performances passées ne préjugent pas des performances futures et que votre capital est à risque. Nous vous recommandons toujours de faire preuve de diligence raisonnable et, si nécessaire, de demander conseil à un conseiller financier indépendant avant de prendre des décisions d'investissement.
L'investissement programmé
Qu’est-ce que l’investissement programmé ou DCA ?
L'investissement programmé, aussi connu sous le terme anglais de "Dollar Cost Averaging" (DCA), est une stratégie d'investissement qui vise à investir des montants fixes à intervalles réguliers, indépendamment du prix du marché à un moment donné. Le but de cette stratégie est de lisser le prix moyen d'achat d'un actif à long terme, permettant ainsi de réduire l'impact de la volatilité du marché.
Avec l'investissement programmé, vous n'avez pas besoin de tenter de "timer le marché" - une tâche presque impossible à réaliser avec une précision constante. Au lieu de cela, cette approche systématique vous permet de concentrer votre attention sur le montant que vous êtes prêt à investir régulièrement, et de laisser le temps et la puissance des rendements composés travailler en votre faveur. Dans les sections suivantes, nous verrons plus en détail comment fonctionne l'investissement programmé et pourquoi vous pourriez envisager d'adopter cette stratégie.
Pourquoi l’utiliser ?
L'investissement programmé offre plusieurs avantages clés, le premier étant qu'il permet de diluer le risque d'investir à un moment inopportun. L'une des difficultés majeures en matière d'investissement et de trading est le timing. Parfois, même si l'orientation d'un investissement est juste, le timing peut être mal choisi, rendant l'investissement inefficace. L'investissement programmé aide à atténuer ce risque.
En répartissant votre investissement en plusieurs petites portions, vous avez plus de chances d'obtenir des résultats favorables comparé à un investissement massif unique. En effet, investir à un mauvais moment est plus facile qu'on ne le pense et peut conduire à des résultats décevants. De plus, l'investissement programmé peut aider à éliminer certains biais dans votre prise de décision. Une fois que vous avez décidé d'investir des montants fixes à des intervalles réguliers, la stratégie prend le relais et gère vos investissements pour vous.
Cependant, il est important de noter que l'investissement programmé n'élimine pas entièrement les risques. Le but est principalement de lisser votre entrée sur le marché pour minimiser le risque d'un mauvais timing. L'investissement programmé ne garantit en aucun cas la rentabilité de votre investissement, et d'autres facteurs doivent également être pris en compte.
L’intérêt de l’investissement programmé en exemple
Prenons un exemple concret en utilisant l'historique du Bitcoin, une des crypto-monnaies les plus populaires et volatiles.
Supposons que vous ayez choisi d'investir une somme fixe dans le Bitcoin chaque mois depuis 2018, et que chaque investissement ait été conservé pendant deux ans. En adoptant cette méthode d'investissement programmé, vous auriez lissé votre point d'entrée sur le marché, atténuant ainsi l'impact de la volatilité à court terme.
Selon les données historiques, cette stratégie aurait donné une performance moyenne de 270% sur ces deux années. Cela signifie qu'en moyenne, chaque somme que vous avez investie aurait presque triplé en deux ans.
Toutefois, il est important de noter que si vous aviez investi une somme forfaitaire au sommet du marché, vous auriez pu subir une perte pouvant aller jusqu'à 64% sur une période de deux ans. C'est là que l'investissement programmé démontre sa force. En lissant votre point d'entrée sur le marché, vous auriez pu bénéficier de l'appréciation globale du Bitcoin tout en minimisant l'impact des fluctuations à court terme.
Pour une analyse détaillée de cette méthode d'investissement et pour visualiser le backtest de ces investissements, rendez-vous dans la section "Outils" de la plateforme Ouro Capital. Vous pourrez y explorer de plus près l'efficacité de l'investissement programmé dans le domaine des crypto-actifs.
Comment utiliser le versement programmé sur Ouro Capital ?
Pour mettre en place un versement programmé sur Ouro Capital, la démarche est simple et rapide. Lorsque vous effectuez un nouvel ordre d'achat, commencez par choisir le produit dans lequel vous souhaitez investir et définissez le montant de votre premier investissement.Pour mettre en place un versement programmé sur Ouro Capital, la démarche est simple et rapide. Lorsque vous effectuez un nouvel ordre d'achat, commencez par choisir le produit dans lequel vous souhaitez investir et définissez le montant de votre premier investissement.
Ensuite, vous remarquerez une option : "Souhaitez-vous mettre en place un versement programmé ?". En cochant cette case, vous pouvez définir la fréquence et le montant de vos versements programmés.
Une fois cette étape franchie, il vous sera demandé de fournir les informations de votre compte bancaire (RIB) pour permettre le prélèvement automatique. Un document de prélèvement SEPA sera alors généré automatiquement. Il vous suffira de le signer pour finaliser la mise en place de vos versements programmés.
Ce processus simple vous permet de planifier vos investissements et de profiter des avantages de l'investissement programmé. En quelques clics, vous pouvez optimiser votre entrée sur le marché des crypto-actifs et réduire l'impact de la volatilité sur vos investissements.
Malgré les nombreux avantages du versement programmé, il est important de prendre en compte certains inconvénients potentiels. Cette stratégie est particulièrement efficace lorsque les marchés connaissent de fortes fluctuations, car elle est conçue pour atténuer les effets d'une volatilité élevée.
L’investissement programmé est-il toujours efficace ?
Le versement programmé peut parfois donner des performances inférieures à un investissement unique. Prenons un exemple : si nous avions investi une somme forfaitaire précisément au plus bas du marché sur une période de deux ans, la performance aurait pu atteindre 1460%.
Cependant, il est important de se rappeler que l'avenir des marchés est imprévisible, et il est donc extrêmement difficile d'investir précisément au plus bas. De plus, face à la baisse des marchés, les investisseurs ont souvent tendance à être réticents à investir davantage, voire à vendre leurs actifs, ce qui peut entraîner des pertes en capital.
Le versement programmé permet d'éviter cette réaction de peur. En effectuant des investissements automatiques à intervalles réguliers, vous pouvez profiter des baisses de marché pour renforcer votre position à un coût plus faible. Cependant, cette stratégie demande une discipline et une patience certaine, et elle peut ne pas être adaptée à tous les profils d'investisseurs.
Un conseiller en gestion de patrimoine peut-il faire du conseil sur les cryptos-actifs et sous quelles conditions?
Que dit l'AMF à ce sujet?
Dans sa directive du 21 décembre 2022, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a clarifié la position des Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP) concernant les actifs numériques. Selon l'article L. 54-10-2 du code monétaire et financier, un CGP a le droit de fournir des conseils sur les actifs numériques dans le cadre de ses « autres activités de conseil en gestion de patrimoine ». Cela signifie qu'un CGP peut, sous certaines conditions, élargir son champ d'action pour inclure des conseils sur les crypto-actifs.
Il est crucial de noter que les CGP doivent respecter les règles de bonne conduite applicables à leur profession lorsqu'ils fournissent des conseils sur les actifs numériques. Ces règles de bonne conduite sont là pour garantir que les conseils fournis respectent les normes éthiques et professionnelles les plus élevées et sont dans le meilleur intérêt des clients.
Les CGP ont donc la possibilité d'ajouter le conseil en actifs numériques à leur gamme de services. Il est à noter que pour offrir ces conseils en matière de crypto-actifs, le CGP doit nécessairement collaborer avec une plateforme d'investissement qui est enregistrée comme Prestataire de Services sur Actifs Numériques (PSAN). Ce partenariat avec une plateforme PSAN est essentiel pour assurer la conformité réglementaire et la sécurité des transactions en crypto-actifs pour les clients du CGP.
Qu'est-ce qu'un PSAN?
Un PSAN (Prestataire de Services sur Actifs Numériques) est un type d'entité juridique spécifique dans le domaine de la blockchain et des crypto-actifs. La France est un des premiers pays à avoir mis en place un cadre réglementaire pour les actifs numériques avec le régime PSAN. Ce régime a été conçu pour offrir un environnement régulé et sûr pour les entreprises qui opèrent dans l'espace de la blockchain et des crypto-actifs, tout en protégeant les consommateurs.
Un PSAN doit répondre à plusieurs exigences en termes d'honorabilité, de compétence professionnelle, d'assurance et de système de sécurité. Cela inclut également l'obligation de se conformer à certaines obligations relatives à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme. C'est l'un des cadres réglementaires les plus stricts au monde pour les crypto-actifs.
Ouro Capital : Un partenaire idéal pour un CGP
Ouro Capital est un excellent choix pour les CGP qui cherchent à étendre leurs services aux actifs numériques. En tant que PSAN enregistré, Ouro Capital est en mesure de fournir un cadre sécurisé et réglementé pour les opérations liées aux crypto-actifs.
En collaborant avec Ouro Capital, les CGP peuvent avoir la certitude que leurs conseils sur les actifs numériques sont soutenus par une plateforme d'investissement respectant toutes les exigences réglementaires nécessaires pour opérer dans ce domaine. Cela permet aux CGP de se concentrer sur ce qu'ils font de mieux - fournir des conseils financiers de qualité à leurs clients - tout en ayant la tranquillité d'esprit que les actifs numériques sur lesquels ils conseillent sont gérés dans le respect des normes réglementaires les plus strictes.
La fiscalité des crypto-actifs
Cette page d’aide ne constitue en aucun cas un conseil en fiscalité délivré par Ouro Capital. Chaque Client est tenu d’effectuer ses propres recherches concernant sa déclaration fiscale qui lui est propre et Ouro Capital ne pourra être tenu responsable en cas d’information erronée lors de la déclaration fiscale. Pour plus d’informations veuillez consulter le site du gouvernement economie.gouv.fr/cedef/regime-fiscal-cryptomonnaies
En France, les crypto-actifs sont considérés comme des actifs mobiliers, traités comme des actions, des obligations et d'autres immobilisations. Bien qu'ils n'aient pas le statut juridique d'une monnaie, ils sont acceptés comme moyen d'échange. Comme tout bien meuble, si vous gagnez de l'argent ou réalisez une plus-value en cédant des crypto monnaies, celle-ci est imposée comme un revenu ordinaire, en fonction de la manière dont vous avez obtenu vos crypto-actifs et de la façon dont vous les avez utilisés.
En France, vous créerez un événement imposable uniquement lorsque vous convertissez votre crypto-monnaie en fiat ou lorsque vous recevrez les bénéfices crypto provenant d'activités telles que le minage. Vous ne serez pas redevable d'impôts lorsque vous achetez des cryptos, négociez, échangez ou échangez des cryptos entre portefeuilles. Cependant, le montant de la taxe que vous payez dépendra du fait que vous soyez un commerçant professionnel ou un investisseur occasionnel.
Quand dois-je payer la taxe crypto en France ?
Pour faire simple, vous devez payer des impôts lorsqu'il y a un événement imposable. Dans le régime fiscal français, un fait générateur n'est créé que dans deux scénarios.
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Vendre des crypto-monnaies contre de la monnaie fiduciaire
La vente de crypto-actifs et de ses droits en échange d'une monnaie fiduciaire émise par le gouvernement crée un événement imposable. Par exemple, lorsque vous avez acheté 0,1 Bitcoin en juin 2018 pour 1 000 € et que vous l'avez vendu pour 1 800 € en août 2020, vous avez réalisé une plus-value de 800 €. Il s'agit d'un événement imposable. -
Bénéfices de crypto-monnaie reçus du minage
Les bénéfices tirés de l'exploitation minière créent également un fait générateur en France. Ces récompenses minières sont traitées comme des bénéfices non commerciaux. Cependant, il existe également des règles fiscales différentes pour les mineurs professionnels exerçant des activités commerciales.
Comment les crypto-actifs sont-ils taxés en France ?
Le taux d'imposition applicable aux plus-values et revenus des crypto-actifs dépend du fait que vous soyez un trader professionnel, un investisseur occasionnel ou un mineur.
La DGFiP (Direction Générale des Finances Publiques) déclare que les plus-values provenant de la vente de crypto-actifs comme les bitcoins sont imposées comme :
Investisseurs occasionnels : Les gains sont alors soumis au prélèvement forfaitaire unique. Ils sont imposés à un taux global de 30 %, soit 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % au titre des prélèvements sociaux.
- Commerçants professionnels : Régime fiscal BIC de 0 à 45 %
- Miner des crypto-actifs : Régime fiscal BNC de 0 à 45%
Comment savoir si je suis un investisseur occasionnel ?
Les investisseurs occasionnels doivent payer un type d'impôt sur le revenu appelé Prélèvement Fixe Unique (PFU) ou « Impôt Forfaitaire » comme on l'appelle en France. Il s'agit d'un taux forfaitaire car il ne tient pas compte de votre tranche d'imposition et de votre assiette fiscale.
La DGFiP ne taxera les plus-values de crypto lors de la conversion de crypto-monnaie en monnaie fiduciaire que si la plus-value totale dépasse 305€ par an.
Il n'y a pas d'instructions précises dans la législation fiscale française sur la façon de décider si le trading de crypto-actif est occasionnel ou régulier, mais il indique clairement que cela est considéré au cas par cas. Cependant, la DGFiP basera sa décision sur le fait que vous soyez un investisseur occasionnel ou un trader professionnel sur la base des éléments suivants :
- Le montant total investi
- Le volume total des échanges
- La fréquence des ventes de crypto-actif
Quand ne dois-je pas payer de taxes sur les crypto-actifs ?
Il n'est pas nécessaire de payer de taxes sur les crypto-actifs pour les actions ci-dessous:
- « Échange » de crypto-actifs
- Offrir des crypto-actifs à la famille et aux amis
- Offres initiales de pièces de monnaie (ICO) et offres d'échange initiales (IEO)
- Airdrops, primes, hard fork, nœud maître, prêt et jalonnement
- DeFi (finance décentralisée)
- Trading sur marge et trading futur
- Acquisition de NFTs
- Echnage de NFTs contre crypto-actifs
Notez que tant que vous ne convertissez pas vos gains en Fiat, vous ne payez pas d'impôts pour les actions ci-dessus. Cependant, si vous vendez un NFT avec un gain et que vous l'échangez contre des euros, vous devez payer les taxes sur les gains.
Que se passe-t-il si je ne paie pas la taxe crypto ?
Si vous omettez de déclarer vos plus-values de crypto, vous êtes puni d'une amende de 750€ pour chaque compte non déclaré, ou 125€ pour omission ou inexactitude, dans la limite de 10 000€ par déclaration. Ces montants de 750€ et 125€ sont respectivement portés à 1 500€ et 250€ lorsque la valeur des comptes dépasse 50 000€ à tout moment de l'année.
La Chaîne de bloc
ou "Blockchain"
En bref
La blockchain est une technologie qui permet de stocker et de transférer des données de manière transparente, sécurisée et décentralisée. Elle utilise des "chaînes de blocs" pour enregistrer les transactions, qui sont ensuite validées par un réseau de participants. Cela permet de créer des systèmes économiques et d'autres applications sans avoir besoin d'un tiers de confiance.
Une brève histoire de la blockchain
Au cours des années 1990 et 2000, plusieurs projets ont été menés pour développer des technologies qui ont permis d'aboutir à la création de Bitcoin et de la première blockchain. Ces projets comprennent :
- Le projet Cypherpunk qui a été lancé en 1992 par un groupe d'activistes et de scientifiques qui s'intéressaient à l'utilisation de la cryptographie pour protéger la vie privée et la liberté d'expression en ligne. Le projet a mené à des avancées importantes dans le domaine de la cryptographie, notamment dans la mise au point de technologies comme le chiffrement asymétrique et les signatures numériques.
- Le projet DigiCash, lancé en 1989, a été l'un des premiers à utiliser la cryptographie pour créer un système de monnaie électronique sécurisée. Le système de DigiCash reposait sur un concept appelé "blinding", qui permettait de masquer les détails des transactions pour protéger la vie privée des utilisateurs.
- Le projet Hashcash, lancé en 1997, a exploré l'utilisation de la cryptographie pour créer un système de preuve de travail, qui est une technique utilisée pour empêcher les spammeurs et les attaquants de surcharger les réseaux en envoyant un grand nombre de requêtes.
- Le projet e-gold, lancé en 1996, a été l'un des premiers à utiliser l'or comme garantie pour les transactions en ligne. Le système e-gold permettait aux utilisateurs d'échanger de l'or numérique, qui était stocké dans des comptes sécurisés et garanti par de l'or physique détenu par la société.
- Le projet b-money, lancé en 1998, a proposé un système de paiement en ligne basé sur la cryptographie et la preuve de travail. Le système b-money était un protocole de réseau décentralisé qui permettait aux utilisateurs d'envoyer et de recevoir des paiements sans avoir besoin d'une autorité centrale pour gérer les transactions.
Satoshi Nakamoto, qui est le pseudonyme derrière le développeur ou le groupe de développeurs à l'origine du Bitcoin, a rassemblé plusieurs de ces idées et technologies existantes pour créer un nouveau système de monnaie électronique,notamment l'utilisation de la cryptographie pour protéger les transactions et la mise en place d'un système de preuve de travail pour gérer le réseau.
Cependant, Satoshi Nakamoto a également apporté plusieurs innovations importantes par rapport à ces projets. L'une des plus importantes est la création d'un système de blockchain, qui est un registre public et décentralisé des transactions Bitcoin. Cela signifie que les utilisateurs peuvent vérifier et valider les transactions eux-mêmes, sans avoir besoin d'une autorité centrale pour gérer le réseau. Satoshi Nakamoto a également mis au point un système de consensus pour gérer la façon dont les nœuds du réseau se mettent d'accord sur l'état du registre de la blockchain.
Enfin, Satoshi Nakamoto a introduit le concept de "minage" de Bitcoin, qui permet aux utilisateurs de gagner des Bitcoins en résolvant des problèmes mathématiques complexes. Cela a créé un système économique pour le réseau Bitcoin, en encourageant les utilisateurs à participer au maintien de la sécurité et de la fiabilité du réseau en échange d'une récompense en Bitcoins.
Comment fonctionne la blockchain ?
La blockchain est un registre public et décentralisé des transactions qui ont eu lieu sur un réseau donné. Chaque transaction est enregistrée dans d'un bloc d'informations, qui est ajouté à la suite des autres blocs pour former une chaîne de blocs (d'où le nom "blockchain").
Une façon de comprendre le fonctionnement de la blockchain est de la comparer à un livre de comptes.
Dans un livre de comptes traditionnel, les transactions sont enregistrées dans l'ordre chronologique et signées par les parties impliquées pour en garantir l'authenticité. La blockchain fonctionne de la même façon, sauf qu'elle est enregistrée sur un réseau de plusieurs ordinateurs au lieu d'un seul.
Chaque ordinateur du réseau possède une copie de la blockchain, ce qui signifie que les transactions sont vérifiées et validées par plusieurs parties au lieu d'une seule. Cela rend la blockchain plus fiable et plus difficile à falsifier que les livres de comptes traditionnels.
De plus, la blockchain utilise des mécanismes de cryptographie pour sécuriser les transactions et empêcher les utilisateurs malveillants d'altérer les enregistrements. Cela signifie que les transactions sont sécurisées et que les utilisateurs peuvent avoir confiance en la validité des enregistrements de la blockchain.
Un livre de comptes
Pour comprendre l’analogie de la blockchain avec un livre de comptes, il faut d'abord imaginer que chaque transaction est enregistrée dans un bloc de la chaîne. Chaque block contient les détails de la transaction, tels que le montant, les parties impliquées et le numéro du block précédent.
Par exemple, supposons que vous souhaitez envoyer un bitcoin à quelqu'un. Pour cela, vous créez une transaction qui indique le montant que vous souhaitez envoyer et les coordonnées de la personne à qui vous l'envoyez. Cette transaction est ajoutée à un nouveau block, qui est ajouté à la suite des autres blocks dans la chaîne.
Pour vérifier combien de bitcoins vous avez à votre disposition, il suffit de regarder les transactions effectuées dans tous les blocks passés (donc sur toute la blockchain). Si vous avez envoyé des bitcoins à quelqu'un dans le passé, cette transaction sera enregistrée dans un block et réduira le nombre de bitcoins que vous avez à disposition. Si quelqu'un vous a envoyé des bitcoins, cette transaction sera également enregistrée et augmentera le nombre de bitcoins que vous avez à disposition.
Les utilisateurs peuvent vérifier leur solde en examinant les transactions enregistrées dans la chaîne de blocks.
Pourquoi parle-t-on d’une chaîne de blocs ?
Chaque nouveau bloc validé est lié au dernier bloc grâce à l'utilisation d'une technique appelée "hashage". Lorsqu'une transaction est enregistrée dans un block, un "hash" unique est généré pour cette transaction en utilisant un algorithme de cryptographie. Le hash est comme une empreinte digitale de la transaction, qui permet de l'identifier de manière unique.
Le hash du block précédent est également inclus dans le nouveau block, ce qui crée une chaîne de blocks liés entre eux. Cela signifie que chaque block contient une référence au block précédent, ce qui rend la chaîne de blocks entièrement transparente et facile à vérifier.
Si quelqu'un tentait de falsifier une transaction en modifiant un block dans la chaîne, le hash de ce block ne correspondrait plus au hash du block suivant, ce qui révélerait l'altération. De cette façon, la technologie de hashage empêche les utilisateurs malveillants de falsifier les enregistrements de la blockchain.
Comment sont validés les blocs ?
La validation des blocs dans une blockchain est effectuée par les nœuds du réseau en utilisant un processus appelé consensus de validation. Le consensus de validation est un mécanisme utilisé par les nœuds (en d’autres termes les ordinateurs connectés à la blockchain qui exécutent le logiciel permettant de participer au réseau) pour s'accorder sur l'état actuel de la chaîne de blocs et valider les transactions. Le consensus de validation permet de garantir la sécurité de la blockchain en veillant à ce que tous les nœuds du réseau aient une copie exacte et à jour de la chaîne de blocs et que les transactions soient exécutées de manière transparente et fiable. Plusieurs algorithmes de consensus de validation différents peuvent être utilisés pour sécuriser une blockchain, tels que la preuve de travail (Proof of Work) ou la preuve d'enjeu (Proof of Stake).
Testez vos connaissances sur la blockchain
Le consensus de validation
En bref
Le consensus de validation est le processus par lequel les membres d'une blockchain valident les transactions et mettent à jour les enregistrements dans la chaîne de blocs. Le consensus de validation permet d'assurer la sécurité de la blockchain en veillant à ce que tous les membres du réseau soient en accord sur l'état actuel de la chaîne de blocs et que les transactions soient exécutées de manière transparente et fiable. C’est le processus de validation qui va permettre de répondre au trilemme de la blockchain et ainsi évaluer son efficacité. Plusieurs algorithmes de consensus de validation différents peuvent être utilisés tels que la preuve de travail (Proof of Work) ou la preuve d'enjeu (Proof of Stake).
Qu’est ce que le trilemme des blockchains ?
Le trilemme de la scalabilité est un concept utilisé pour évaluer la capacité d'une blockchain à évoluer et à gérer un grand nombre de transactions en temps réel. Selon ce trilemme, il est impossible pour une blockchain d'avoir à la fois une forte sécurité, une décentralisation complète et une scalabilité illimitée. En d'autres termes, pour une blockchain, il est impossible d'optimiser simultanément tous les trois aspects suivants :
- Sécurité : il s'agit de la capacité d'une blockchain à protéger les fonds des utilisateurs et à empêcher les attaques informatiques.
- Décentralisation : il s'agit de la mesure dans laquelle un réseau blockchain est contrôlé par un grand nombre de nœuds indépendants plutôt que par une autorité centrale.
- Scalabilité : il s'agit de la capacité d'une blockchain à traiter un grand nombre de transactions en temps réel sans ralentir ni devenir inutilisable.
En général, plus une blockchain est sécurisée et décentralisée, moins il est capable de gérer un grand nombre de transactions en temps réel. Ainsi, lorsqu'on évalue une blockchain, il est important de prendre en compte les compromis entre ces trois aspects.
Quel consensus de validation choisir ?
Le choix du consensus de validation utilisé par une blockchain a une influence majeure sur les compromis qu'elle doit faire entre sécurité, décentralisation et scalabilité. Plusieurs algorithmes de consensus de validation sont utilisés dans les blockchains, chacun ayant ses propres avantages et inconvénients en termes de sécurité, de décentralisation et de scalabilité.
L'un des algorithmes de consensus de validation les plus utilisés est la preuve de travail (Proof of Work, PoW). Dans un système de preuve de travail, les nœuds du réseau doivent résoudre des problèmes mathématiques complexes pour valider les transactions et ajouter de nouveaux blocs à la chaîne. Cet algorithme est considéré comme très sécurisé, car il est difficile pour les attaquants de falsifier les enregistrements dans la chaîne de blocs. Cependant, il peut être très gourmand en énergie et coûteux en termes de ressources informatiques, ce qui limite sa scalabilité.
Un autre algorithme de consensus de validation couramment utilisé est la preuve d'enjeu (Proof of Stake, PoS). Dans un système de preuve d'enjeu, les nœuds doivent détenir des jetons de la blockchain pour pouvoir valider les transactions et ajouter de nouveaux blocs à la chaîne. Cet algorithme est moins gourmand en énergie que la preuve de travail, ce qui en fait une option plus scalable. Cependant, il peut être moins sécurisé, car les nœuds qui détiennent une grande quantité de jetons ont un avantage dans la validation des transactions.
Il existe également d'autres algorithmes de consensus de validation tels que la preuve d'autorité (Proof of Authority, PoA) ou la preuve de participation (Proof of Activity, PoA). Chacun de ces algorithmes a ses propres avantages et inconvénients en termes de sécurité, de décentralisation et de scalabilité. Le choix de l'algorithme de consensus de validation dépend des objectifs et des priorités de la blockchain en question.
En résumé, le trilemme de la scalabilité est un concept utile pour évaluer les compromis que doit faire une blockchain entre sécurité, décentralisation et scalabilité. Le choix de l'algorithme de consensus de validation utilisé par une blockchain a une influence majeure sur ces compromis, et il est important de prendre en compte les avantages et les inconvénients de chaque algorithme lorsqu'on évalue une blockchain.
Testez vos connaissances sur le consensus de validation
Le proof of work
En bref
Le proof of work, ou preuve de travail en français, est une méthode utilisée dans certaines crypto-monnaies pour valider les transactions sur la blockchain. Cela implique généralement des calculs mathématiques difficiles qui nécessitent beaucoup de puissance de calcul pour être résolus. L'idée derrière le proof of work est que les utilisateurs doivent démontrer qu'ils ont effectué un travail pour valider une transaction, ce qui empêche les attaques de type spam ou de double dépense.
Le mining comme processus de validation
Le mining est le processus de résolution des problèmes mathématiques complexes nécessaires pour valider les transactions dans le cadre du proof of work. Les utilisateurs qui effectuent ce processus sont appelés "mineurs" et ils utilisent leur puissance de calcul pour essayer de résoudre les problèmes, appelés "blocs". Chaque fois qu'un mineur résout un bloc, les transactions qu'il contient sont ajoutées à la blockchain et le mineur reçoit une récompense sous forme de crypto-monnaie.
Le proof of work utilise un système concurrentiel pour la résolution des blocs, ce qui signifie que plusieurs mineurs peuvent tenter de résoudre le même bloc en même temps. Le premier mineur à résoudre le bloc reçoit la récompense, ce qui incite les mineurs à continuer à participer au processus de validation des transactions. La récompense est également un moyen de maintenir la sécurité de la blockchain, en récompensant les utilisateurs qui contribuent à la validation des transactions.
Le montant de la récompense varie selon la crypto-monnaie en question, mais elle peut inclure des frais de transaction prélevés sur les utilisateurs qui effectuent des transactions avec la dite crypto-monnaie. La récompense peut également être diminuée au fil du temps pour limiter l'émission de nouvelles crypto-monnaies. Enfin, la récompense peut être partagée entre les différents mineurs qui ont participé à la résolution du bloc, en fonction de la puissance de calcul à laquelle ils ont contribué.
Comment sont évitées les attaques malveillantes ?
Les attaques de type spam ou de double dépense sont des tentatives par des utilisateurs malveillants de manipuler la blockchain en envoyant de fausses transactions ou en essayant de dépenser la même crypto-monnaie plusieurs fois. Le proof of work empêche ces attaques en rendant difficile l'émission de nouvelles transactions ou la modification des transactions existantes. Cela se fait en exigeant des utilisateurs qu'ils résolvent des problèmes mathématiques complexes pour valider les transactions, ce qui nécessite beaucoup de puissance de calcul et de temps. Si un utilisateur malveillant tente d'envoyer de fausses transactions, il devra consacrer une grande puissance de calcul pour les valider, ce qui le rendrait non rentable. De même, si un utilisateur tente de dépenser la même crypto-monnaie plusieurs fois, cela entraînerait des conflits avec les autres transactions enregistrées sur la blockchain, ce qui les rendrait difficiles voire impossibles à valider.
Quels sont les problèmatiques à résoudre ?
Les problèmes mathématiques à résoudre dans le cadre du proof of work sont généralement des calculs complexes qui nécessitent beaucoup de puissance de calcul. Un exemple simple serait de trouver un nombre spécifique en essayant différentes combinaisons de nombres jusqu'à ce que la solution correcte soit trouvée. Par exemple, un utilisateur pourrait être chargé de trouver un nombre entre 1 et 100 000 qui est divisible par 7 et qui a un certain nombre de chiffres en commun avec un autre nombre donné. Pour résoudre ce problème, l'utilisateur devrait essayer différentes combinaisons de nombres jusqu'à ce qu'il trouve celui qui répond aux critères. Bien que ce soit un exemple simple, les problèmes mathématiques utilisés dans le proof of work sont généralement beaucoup plus complexes et nécessitent plus de puissance de calcul pour être résolus.
Les avantages et inconvénients du POW
En résumé, Le proof of work présente plusieurs avantages en tant que méthode de validation des transactions dans les crypto-monnaies. Tout d'abord, si l’on compare avec les autres consensus le POW est la méthode de validation la plus sécurisée. En exigeant des utilisateurs qu'ils résolvent des problèmes mathématiques complexes pour valider les transactions, le proof of work rend difficile l'émission de nouvelles transactions ou la modification des transactions existantes. Cela permet de protéger la blockchain contre les tentatives de manipulation par des utilisateurs malveillants.
De plus, le proof of work est un système concurrentiel qui incite les utilisateurs à participer à la validation des transactions. Les mineurs qui résolvent les blocs de transactions peuvent recevoir une récompense sous forme de crypto-monnaie, ce qui les incite à continuer à participer au processus de mining. Cela peut également contribuer à maintenir la sécurité de la blockchain en récompensant les utilisateurs qui contribuent à la validation des transactions.
Enfin, le POW permet à un grand nombre d'utilisateurs de participer au processus de validation des transactions, ce qui contribue à la décentralisation du système.
Mais le proof of work (POW) a plusieurs limitations qui peuvent affecter l'efficacité et la viabilité de la méthode dans certaines situations. L'une des principales limitations est la consommation d'énergie nécessaire pour résoudre les blocs de transactions. Comme les utilisateurs doivent effectuer des calculs complexes pour valider les transactions, cela nécessite une grande puissance de calcul, ce qui entraîne une consommation d'énergie importante. Cela peut être un problème en termes d'impact environnemental et de coût pour les utilisateurs.
De plus, le temps nécessaire pour résoudre les blocs peut être un problème pour les utilisateurs qui souhaitent effectuer des transactions rapides.
Enfin, il existe des limitations à la scalabilité du proof of work. Comme la blockchain doit stocker l'historique complet des transactions, elle peut devenir très volumineuse au fil du temps. Cela peut affecter la vitesse de validation des transactions.
Le proof of stake
En bref
Le proof of stake (PoS) est un algorithme de consensus utilisé dans les chaînes de blocs qui permet de déterminer quel nœud (ou "validateur") aura le droit de créer le prochain bloc dans la chaîne. Contrairement au proof of work (PoW), où le nœud choisi est celui qui a réussi à résoudre un calcul complexe, dans le PoS, le nœud qui a la possibilité de créer le prochain bloc est choisi au hasard parmi les validateurs ayant mis en jeu leurs jetons. Le PoS a pour avantage d'être moins gourmand en énergie que le PoW.
Fonctionnement
Le fonctionnement du proof of stake (PoS) repose sur la notion de jetons dans la chaîne de blocs. Les jetons sont des unités de valeur qui peuvent être possédées par les nœuds dans la chaîne de blocs. Pour rappel, les nœuds sont des ordinateurs qui exécutent le logiciel de la chaîne de blocs et qui participent à la validation des transactions et à la création de nouveaux blocs. Les nœuds peuvent obtenir des jetons de différentes manières, par exemple en achetant des jetons sur un marché ou en les gagnant grâce à des transactions validées dans la chaîne.
Lorsqu'un nœud souhaite créer un nouveau bloc dans la chaîne de blocs, il doit déposer une certaine quantité de jetons en garantie appelée "enjeu" ou "stake" en anglais d’où l’expression "Proof of Stake". Cette garantie est un mécanisme de protection qui vise à inciter les nœuds à agir de manière honnête et à maintenir la chaîne de blocs en bon état.
Une fois que les nœuds ont déposé une garantie suffisante, ils sont considérés comme des "validateurs" ou "forgers" et ont la possibilité de valider les transactions et de créer de nouveaux blocs. Le choix du validateur n'est pas basé sur le nombre total de jetons possédés par le nœud, mais plutôt sur le nombre de jetons mis en gage.
Lorsqu'un nœud dépose des jetons en garantie, cela signifie qu'il prend une certaine responsabilité dans la validation des transactions et la création de nouveaux blocs. Si le nœud crée un bloc valide, il est récompensé en jetons et peut retirer sa garantie. Si le nœud crée un bloc invalide ou tente de tricher en créant des blocs frauduleux, sa garantie est perdue. Ce processus de validation est appelé "staking".
Ce mécanisme de garantie a pour objectif de décourager les nœuds de créer des blocs invalides ou frauduleux et de maintenir la chaîne de blocs en bon état. Il est donc essentiel pour la sécurité et la fiabilité de la chaîne de blocs.
Le validateur est généralement choisi au hasard parmi les nœuds qui ont déposé une garantie suffisante. L'objectif est de s'assurer que tous les nœuds ont une chance équitable de valider les transactions et de créer de nouveaux blocs, indépendamment de la quantité de jetons qu'ils possèdent.
Le fonctionnement du PoS est donc différent du proof of work (PoW), où le nœud choisi pour créer le prochain bloc est celui qui a réussi à résoudre un calcul complexe. Dans le PoS, c'est le nœud qui a apporté le plus grand nombre de jetons en garantie qui a la possibilité de créer le prochain bloc. Cela signifie que plus un nœud possède de jetons, plus il a de chances de créer des blocs et donc de participer à la validation des transactions dans la chaîne de blocs.
Avantages et inconvénients
Voici quelques avantages du PoS par rapport au PoW :
- Moins gourmand en énergie : le PoS ne nécessite pas de résoudre des calculs complexes pour créer de nouveaux blocs, comme c'est le cas dans le PoW. Cela signifie que le PoS est moins gourmand en énergie et est plus écologique.
- Meilleure participation des nœuds : dans le PoS, les nœuds qui ont déposé une garantie suffisante ont plus de chances de créer de nouveaux blocs et sont donc plus motivés à maintenir la chaîne de blocs en bon état. Cela peut conduire à une meilleure participation des nœuds dans la validation des transactions et à une chaîne de blocs plus stable.
- Moins de centralisation : dans le PoW, les nœuds qui disposent de plus de puissance de calcul ont un avantage pour résoudre les calculs complexes et créer de nouveaux blocs. Cela peut conduire à une centralisation de la chaîne de blocs et à une moindre décentralisation. Au contraire, dans le PoS, tous les nœuds qui ont déposé une garantie suffisante ont une chance équitable de valider les transactions et de créer de nouveaux blocs, ce qui peut contribuer à une chaîne de blocs plus décentralisée.
- Validation des transactions plus rapide : le proof of stake (PoS) permet de valider les transactions de manière plus rapide que le proof of work (PoW). En effet, dans le PoS, il n'est pas nécessaire de résoudre des calculs complexes pour créer de nouveaux blocs, ce qui permet de réduire le temps de validation des transactions. Le PoS peut être particulièrement avantageux pour les chaînes de blocs qui nécessitent une grande vitesse de validation, comme celles qui sont utilisées pour les paiements en ligne ou pour les applications à haute fréquence de transactions.
Cependant, il est important de noter que le PoS peut être moins adapté aux chaînes de blocs qui nécessitent une très haute sécurité, car il peut être plus vulnérable aux attaques de sybil et de déni de service (DoS) que le PoW.
- Attaques de sybil : une attaque de sybil consiste à créer de fausses identités de nœuds dans le but de manipuler le processus de consensus et de prendre le contrôle de la chaîne de blocs. Dans le PoS, les attaques de sybil peuvent être plus faciles à réaliser que dans le PoW, car elles ne nécessitent pas de puissance de calcul.
- Attaques de déni de service (DoS) : une attaque de déni de service (DoS) vise à rendre un service ou un réseau indisponible en envoyant une quantité excessive de demandes de service ou de données. Dans le PoS, il est possible de réaliser une attaque de DoS en créant de nombreux nœuds qui déposent des garanties très élevées et qui bloquent ainsi le processus de consensus.
Staking & Mining
En bref
Le minage et le staking sont deux moyens populaires de générer des crypto-actifs en validant les transactions avant qu'elles ne puissent être enregistrées dans une blockchain.
Lorsque Bitcoin a été lancé en 2008, l’unique moyen de valider des transactions sur une blockchain était le minage. En 2012, Peercoin est devenu la première blockchain à s'éloigner du minage et a mettre en place un nouveau mécanisme de création de jeton - le staking.
Le staking a depuis gagné en popularité car il permet de résoudre le principal problème du minage : le fort besoin en ressource énergétique. En septembre 2022, le deuxième plus grand crypto-actif Ethereum a fini sa transition du minage au staking.
Qu'est-ce que le minage (ou mining) ?
Le minage est une méthode de génération de nouveaux crypto-actifs en vérifiant les transactions avant qu'elles ne soient écrites sur la blockchain.
Tous les participants au réseau d’une blockchain à travers le monde peuvent copier son contenu sur leur ordinateur et tous peuvent travailler à la vérification des nouvelles transactions pour assurer la sécurité du réseau. La première méthode pour vérifier les transactions, utilisée par le réseau Bitcoin, était le mécanisme de preuve de travail (Proof of Work ou PoW).
Le PoW est un mécanisme dans lequel les membres du réseau blockchain utilisent des ressources informatiques (qui constituent le « travail ») pour essayer de résoudre un problème mathématique arbitraire qui va permettre d’encoder les transactions au sein d’un bloc. Lorsqu'un membre résout ce problème il a alors créé un nouveau bloc de transactions, les autres membres du réseau le valident, et le bloc est alors engagé dans la blockchain en étant lié au bloc précédent. C’est de ce lien, chaque bloc nouvellement créé étant lié au précédent, que le terme blockchain (chaîne de bloc) tire son nom.
Comme le membre qui a résolu le problème a dépensé des ressources de calcul pour vérifier la transaction, il est récompensé en crypto-actifs. Ces jetons ne proviennent pas d'une réserve déjà existante, mais sont nouvellement crés (ou « extraits »). C’est cette génération de nouveaux crypto-actifs qui est appelée «minage».
Le terme « minage » a un rapport direct avec les mineurs d’or. Ces derniers, en quête de richesse, partaient, la pioche à la main sans savoir s’ils reviendraient les poches pleines de métaux précieux. De la même manière, le mineur de bitcoin, part lui, équipé de son ordinateur à l’assaut de calculs mathématiques, et lorsqu’il trouve le bon résultat, il est récompensé en crypto-actifs.
Le minage nécessite des quantités considérables de ressources informatiques pour résoudre les équations complexes. C’est cette difficulté qui sécurise la blockchain. Un acteur malveillant souhaitant modifier la blockchain pour obtenir des crypto-actifs devrait déployer une puissance de calcul telle qu’il en devient presque impossible de la modifier.
Cependant, la quantité d'énergie nécessaire au minage est également son inconvénient. Il n'y a pas de limite au nombre de membres qui peuvent concourir pour vérifier une transaction, ce qui fait que les mineurs du monde entier utilisent des quantités excessives d'énergie pour extraire des jetons.
Des inquiétudes ont été soulevées dans le monde entier contre les systèmes PoW en raison de la consommation d'énergie et de l'impact qui en résulte sur l'environnement. Le besoin d'une méthode alternative et durable de validation des transactions, qui ne dépend pas fortement de l'énergie comme le minage, a rendu le staking plus populaire.
Qu'est-ce que le staking ?
Le staking est une autre méthode de vérification des transactions sur une blockchain. Alors que le minage utilise le mécanisme de consensus de preuve de travail, le staking utilise le mécanisme de consensus de preuve de participation (Proof of Stake ou PoS).
Dans le mécanisme PoS, les membres du réseau mettent en gage leurs propres crypto-actifs afin de devenir des validateurs. Un validateur est ensuite sélectionné au hasard pour vérifier une transaction et créer un nouveau bloc. Une fois que les autres validateurs du réseau ont attesté la validité du bloc, il est enregistré dans la blockchain. Le validateur qui a vérifié la transaction et qui a créé le bloc est alors récompensé pour ses efforts en crypto-actifs nouvellement créés.
Contrairement au minage, qui oblige tous les membres du réseau à dépenser de l'énergie pour avoir une chance de vérifier une transaction, le staking sélectionne au hasard un membre sur le réseau pour vérifier la transaction. Cela réduit considérablement la quantité d'énergie consommée pour générer de nouvelles pièces.
Mettre en garanti ses crypto-actifs pour devenir un validateur garantit la légitimité du processus et maintient l'intégrité de la blockchain. Si les validateurs malveillants créent ou attestent des blocs erronés, ils perdent les crypto-actifs gagés à titre de pénalité.
Bien que gager ses crypto-actifs assure un bon comportement du validateur, il présente également un inconvénient. Les jetons mis en jeu sont bloqués pendant une certaine période. Dès lors, ils ne peuvent plus être revendus afin de générer un profit en cas de montée du marché ou à l’inverse minimiser les pertes si le prix du marché baisse.
La valeur de la récompense reçue est proportionnelle à la valeur des pièces mises en jeu et à la durée de la période de blocage. Pour gagner plus, le nombre de crypto-actifs staké et la durée du staking doivent être élevés, ce qui signifie également que le risque d'être affecté par des marchés fluctuants sera plus élevé.
Les contrats intelligents
ou "smart-contracts"
En bref
Le principe fondamental des contrats intelligents est d'accroître la transparence des transactions tout en réduisant les frais et en atténuant le risque de conflit en cas de non exécution. De plus, et contrairement aux contrats traditionnels, ils ne laissent aucune place à l'interprétation car tous les termes sont prédéterminés et automatiquement appliqués par le contrat lui-même.
Les contrats intelligents permettent d'effectuer des transactions et des accords de confiance entre des parties disparates et anonymes sans avoir besoin d'une autorité centrale, d'un système juridique ou d'un mécanisme d'application externe.
Les applications potentielles de la technologie des contrats intelligents sont essentiellement illimitées et pourraient s'étendre à presque tous les domaines d'activité dans lesquels le droit des contrats s'appliquerait normalement
Qu'est-ce qu'un contrat intelligent ?
Comme tous les contrats, les contrats intelligents définissent les conditions d'un accord ou d'une transaction. Toutefois, ce qui les rend « intelligents », c'est que les modalités sont établies et signées en tant que code exécuté sur une blockchain. Ils s'appuient sur le concept de base de la blockchain pour automatiser et décentraliser tous les types d'opérations ou de transactions. Aujourd’hui, la première plateforme de contrats intelligents est Ethereum.
Comment fonctionnent les contrats intelligents ?
Les contrats intelligents fonctionnent en suivant de simples instructions « si/quand… alors… » qui sont écrites en code sur une blockchain. Un réseau d'ordinateurs exécute les actions lorsque des conditions prédéterminées ont été remplies et vérifiées. Ces actions peuvent inclure le déblocage de fonds aux parties appropriées, l'enregistrement d'un véhicule, l'envoi de notifications ou l'émission d'un ticket. La blockchain est ensuite mise à jour lorsque la transaction est terminée. Cela signifie que la transaction ne peut plus être modifiée et que seules les parties autorisées peuvent voir les résultats.
Avantages des contrats intelligents
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Rapidité, efficacité et précision
Dès qu'une condition est remplie, le contrat est exécuté immédiatement. Parce que les contrats intelligents sont numériques et automatisés, il n'y a pas de paperasse à traiter et pas de temps passé à concilier les erreurs qui résultent souvent du remplissage manuel des documents. -
Confiance et transparence
Étant donné qu'aucun tiers n'est impliqué et que les enregistrements cryptés des transactions sont partagés entre les participants, on peut être certains que les informations n’ont pas été modifiées à des fins personnelles. -
Sécurité
Les enregistrements des transaction sur une blockchain sont cryptés, ce qui les rend très difficiles à pirater. De plus, étant donné que chaque enregistrement est connecté aux enregistrements précédents et suivants au sein d’un livre de compte distribué à tous les membres du réseau, les pirates devraient modifier toute la chaîne pour modifier un seul enregistrement. -
Économies
Les contrats intelligents suppriment le besoin d'intermédiaires pour gérer les transactions et, par extension, les délais et les frais associés.
Applications possibles
Les applications de finance décentralisée (DeFi) représentent une formidable alternative aux services financiers traditionnels comme les prêts, l’hypothèque et l’assurance.
Prêts
Par exemple, un acheteur peut choisir de s’acheter une nouvelle voiture à crédit, sa banque décidant de passer un contrat intelligent avec le client. Si, dans le futur, l'emprunteur n'arrivait pas à remplir ses obligations contractuelles de remboursement, le contrat intelligent pourrait activer un verrouillage automatique des portes du véhicule jusqu'à ce que les remboursements de l'emprunteur soient régularisés. Le recours au contrat intelligent évite l'addition de clauses supplémentaires au contrat de crédit que la banque devra faire valoir par un jugement exécutoire.
Assurance
Les contrats intelligents peuvent également être utilisés pour rembourser des utilisateurs dans les secteurs de l’aviation et du ferroviaire. Par exemple, si le trajet d’un voyageur est supprimé, le client est automatiquement indemnisé sans avoir besoin de se lancer dans une procédure de remboursement.
Immobilier
Quiconque a acheté une maison ou une autre propriété est probablement conscient des coûts cachés liés aux frais de clôture, aux transferts de titres et aux frais de courtage. Ce sont des coûts qui pourraient être réduits ou même éliminés en exécutant automatiquement des contrats intelligents qui fonctionnent sans intermédiaires. Certains experts affirment même que les contrats intelligents peuvent bénéficier aux parties en simplifiant les contrats de location et les contrats de crédit ou d'hypothèque complexes, ainsi que les garanties et les assurances.
La finance décentralisée (DeFi)
En bref
La finance décentralisée, également connue sous le nom de DeFi, est un domaine en croissance rapide qui utilise la technologie de la blockchain pour permettre aux utilisateurs de gérer leurs propres actifs financiers sans avoir besoin de passer par des institutions financières traditionnelles telles que les banques.
La technologie à la base de la DeFi
La DeFi repose sur l'utilisation des smarts contracts, qui sont des programmes informatiques exécutés sur la blockchain et qui permettent de définir des conditions et de les appliquer de manière automatique. Ils sont utilisés dans la DeFi pour automatiser les transactions financières en fonction de conditions prédéfinies. Par exemple, un smart contract pourrait être configuré pour transférer des fonds d'un compte à un autre lorsque certaines conditions sont remplies, comme le dépassement d'un certain seuil de prix sur un marché financier.
Protocoles DeFi populaires : Il existe de nombreux protocoles DeFi populaires, tels que Ethereum et Binance Smart Chain. Ethereum est une blockchain qui permet la création de smart contracts et d'applications décentralisées (DApps). Binance Smart Chain est une blockchain qui a été créée par la plateforme d'échange de crypto-monnaies Binance et qui permet également la création de smart contracts et de DApps.
Utilisation de la DeFi
Voici quelques exemples possibles de la Finance Décentralisée :
Obtenir des prêts et emprunter de l'argent via la DeFi : Les utilisateurs peuvent obtenir des prêts en utilisant leurs actifs numériques comme garantie. Ces prêts peuvent être accordés par des prestataires de services financiers décentralisés (DFSP) ou par d'autres utilisateurs via des protocoles de prêt décentralisés (DFL). Les utilisateurs peuvent également emprunter de l'argent auprès de DFSP ou de DFL en utilisant leurs actifs comme garantie.
Échanger des crypto-monnaies et autres actifs via la DeFi : Les utilisateurs peuvent échanger des crypto-monnaies et d'autres actifs numériques sur des plateformes décentralisées, qui ne sont pas contrôlées par une seule entreprise ou organisation. Ces plateformes utilisent souvent des protocoles de négociation automatisés pour exécuter les transactions, ce qui peut rendre l'échange plus rapide et moins coûteux que sur des plateformes traditionnelles.
Utiliser des contrats intelligents dans la DeFi : Les utilisateurs peuvent utiliser des contrats intelligents pour automatiser des transactions financières en fonction de conditions prédéfinies. Par exemple, un contrat intelligent pourrait être configuré pour transférer des fonds d'un compte à un autre lorsque certaines conditions sont remplies, comme le dépassement d'un certain seuil de prix sur un marché financier. Les contrats intelligents peuvent également être utilisés pour créer des produits financiers complexes tels que les dérivés et les obligations.
Quel est l’intérêt par rapport à la finance traditionnelle ?
En premier lieu on peut citer la rapidité d’exécution des transactions. Les transactions DeFi sont généralement exécutées rapidement et de manière automatisée grâce à l'utilisation de smart contracts. Cela peut être avantageux pour les utilisateurs qui cherchent à effectuer des transactions rapidement et sans délai.
La DeFi est également plébiscitée pour sa transparence. La chaîne de blocs, qui est la technologie de base de la DeFi, est transparente et accessible à tous. Cela signifie que les utilisateurs peuvent voir toutes les transactions qui ont été effectuées sur la chaîne de blocs et vérifier leur validité.
De plus les frais sont généralement plus faibles. Les protocoles DeFi sont généralement moins coûteux que les services financiers traditionnels, car ils ne nécessitent pas l'intervention d'une institution financière tierce.
Enfin, la DeFi permet un contrôle plus important de ses avoirs. Les utilisateurs de la DeFi ont un plus grand contrôle sur leurs actifs financiers, car ils ne dépendent pas d'une institution financière tierce pour effectuer des transactions ou prendre des décisions financières.
Risques et considérations de la DeFi
Si la DeFi prend de plus en plus d’ampleur dans le monde de la finance, il est bon de noter qu’elle fait également face à certains risques, notamment des risques concernant la sécurité des crypto-actifs. La DeFi repose sur l'utilisation de la chaîne de blocs et de smart contracts, qui peuvent être vulnérables aux attaques informatiques. Les utilisateurs doivent donc être conscients des risques de sécurité et prendre les mesures nécessaires pour protéger leurs actifs.
Cependant il existe plusieurs manières de gérer ces risques liés à la DeFi, notamment :
- Utiliser des portefeuilles sécurisés pour stocker vos actifs numériques
- Ne pas investir plus que vous ne pouvez vous permettre de perdre
- Diversifier vos placements en investissant dans plusieurs actifs différents
- Étudier les protocoles et les plateformes DeFi avant de les utiliser
L’avenir de la DeFi
La DeFi est un domaine en croissance rapide et il est difficile de prévoir exactement comment elle évoluera à l'avenir. Cependant, il est probable que la DeFi continue à se développer et à se diversifier, avec de nouveaux protocoles et plateformes qui apparaissent constamment. Il est également possible que la DeFi commence à être utilisée pour de nouvelles applications, telles que la gestion de patrimoine et les services de paiement.
La DeFi pourrait avoir un impact important sur l'industrie financière traditionnelle en offrant une alternative aux services financiers traditionnels. Les utilisateurs pourraient être plus enclins à utiliser des services DeFi en raison de leur rapidité, de leur transparence et de leurs frais plus faibles. Cela pourrait entraîner une réduction de la demande pour les services financiers traditionnels et une pression sur les institutions financières traditionnelles pour s'adapter et offrir des services similaires.
Quels sont les défis ?
Si les contrats intelligents semblent pouvoir révolutionner beaucoup de secteurs, il est important de noter qu’ils font face à différents défis :
- La complexité de développement : Les contrats intelligents sont des programmes informatiques complexes qui doivent être développés et déployés sur la blockchain. Le développement de contrats intelligents nécessite des compétences techniques avancées en programmation et en sécurité informatique, ce qui peut être un défi pour certains utilisateurs.
- La dépendance aux oracles : Les contrats intelligents dépendent d'oracles pour apporter des données ou des informations sur le monde réel dans la blockchain. Si les oracles ne sont pas fiables ou sécurisés, cela peut compromettre la fiabilité et la sécurité des contrats intelligents qui les utilisent.
- Les limites de la blockchain : Les contrats intelligents sont déployés sur la blockchain, qui présente des limites en termes de capacité de traitement et de vitesse de transaction. Cela peut limiter l'utilisation des contrats intelligents pour certains types de transactions ou pour certains utilisateurs.
- Les risques de réglementation : Les contrats intelligents sont un domaine en évolution et sont soumis à des réglementations qui peuvent varier d'un pays à l'autre. Cela peut poser des défis pour l'adoption et l'utilisation des contrats intelligents dans certaines juridictions.
En conclusion, les contrats intelligents sont en train de devenir de plus en plus courants et sont de plus en plus utilisés dans de nombreux domaines. On prévoit qu'ils continueront à évoluer et à se développer, offrant de nouvelles possibilités pour automatiser et sécuriser les transactions et les processus complexes. Cependant, il est important de continuer à surveiller les limites et les défis potentiels associés à l'utilisation des contrats intelligents afin de garantir leur utilisation de manière sûre et efficace.
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Les offres d'introduction de jetons (ICO)
Quelques exemples
Une ICO (Initial Coin Offering) est une forme de financement pour les projets basés sur la technologie blockchain. Elle consiste en une offre initiale de pièces de monnaie (appelées également jetons ou tokens) qui sont émises par le projet et vendues à des investisseurs en échange de fonds. L'objectif de l'ICO est de collecter des fonds pour développer le projet proposé.
Que sont les ICO et à quoi servent-elles ?
Une ICO (Initial Coin Offering) est un mécanisme de financement utilisé par certaines entreprises ou projets pour lever des fonds en échange de crypto-monnaie. Les jetons sont souvent vendus lors de l'ICO et peuvent être utilisés par les investisseurs pour accéder aux produits ou services offerts par l'entreprise ou pour voter sur les décisions prises par l'organisation.
Le processus d'ICO est similaire à une IPO (Initial Public Offering), où une entreprise émet des actions pour lever des fonds auprès d'investisseurs. Cependant, il y a quelques différences clés entre les deux mécanismes de financement. Tout d'abord, les ICO ne sont pas réglementées de la même manière que le sont les IPO. En outre, les jetons émis lors d'une ICO ne sont pas nécessairement considérés comme des actions et n'offrent pas toujours les mêmes droits aux investisseurs.
Les ICO sont souvent utilisées pour financer le développement de projets liés à la chaîne de blocs, tels que des plateformes de contrats intelligents, des applications décentralisées (dApps) et des protocoles de réseaux. Elles peuvent également être utilisées pour financer des projets dans d'autres secteurs, tels que la technologie, la santé et les médias.
Le processus d'ICO commence généralement par une présentation du projet, qui peut inclure un livre blanc (un document décrivant les détails du projet et du jeton) et une présentation vidéo. Les investisseurs peuvent alors acheter des jetons avec des crypto-monnaies ou des devises fiat, comme l'euro ou le dollar.
Il est important de noter que les ICO présentent des risques pour les investisseurs, en particulier en raison de la nature peu réglementée de ces mécanismes de financement. Il est donc important de faire une recherche approfondie sur l'entreprise ou le projet avant de participer à une ICO. Les investisseurs doivent également être conscients du fait que les jetons émis lors d'une ICO peuvent ne pas être cotés sur les plateforme d'echange et peuvent donc être difficiles à échanger contre d'autres actifs.
Malgré les risques associés aux ICO, elles ont été utilisées avec succès par de nombreuses entreprises et projets pour lever des fonds et financer leur développement. Cependant, il est important de faire preuve de diligence raisonnable et de ne pas investir plus d'argent que vous ne pouvez-vous permettre de perdre dans une ICO. Il est également recommandé de diversifier vos investissements et de ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier.
Il est également important de noter que de nombreuses ICO ont été lancées sans que le projet ait été suffisamment développé ou que l'entreprise ait été suffisamment établie. Cela peut poser des risques pour les investisseurs, qui doivent être conscients de cette possibilité lors de l'évaluation d'une ICO.
En résumé, les ICO sont un mécanisme de financement utilisé par certaines entreprises et projets pour lever des fonds en échange de jetons. Bien qu'elles aient été utilisées avec succès par de nombreuses entreprises, elles comportent des risques pour les investisseurs et il est important de faire preuve de diligence raisonnable avant de participer à une ICO.
ICO vs IPO
Les IPO sont généralement plus réglementées que les ICO et nécessitent une série de documents et de procédures pour être lancées. Voici quelques exemples de la complexité d'une IPO par rapport à une ICO :
- Évaluation de l'entreprise : Les entreprises qui lèvent des fonds via une IPO doivent souvent faire évaluer leur entreprise par des cabinets d'experts indépendants pour déterminer sa valeur. Cette évaluation peut être coûteuse et prendre du temps. En revanche, les entreprises qui lèvent des fonds via une ICO ne sont pas tenues de faire évaluer leur entreprise de cette manière.
- Documents réglementaires : Les entreprises qui lèvent des fonds via une IPO doivent soumettre un certain nombre de documents réglementaires, tels que des états financiers certifiés par des experts indépendants et un prospectus. Cela peut être coûteux et prendre du temps. En revanche, les entreprises qui lèvent des fonds via une ICO ne sont pas tenues de soumettre autant de documents réglementaires.
- Approbation réglementaire : Les entreprises qui lèvent des fonds via une IPO doivent obtenir l'approbation réglementaire avant de lancer leur IPO. Cela peut prendre du temps et nécessiter des frais supplémentaires. En revanche, les entreprises qui lèvent des fonds via une ICO ne sont pas tenues d'obtenir une approbation réglementaire de la même manière.
En résumé, voici les avantages et inconvénients d'une ICO par rapport à une IPO :
Avantages de l'ICO :
- Les ICO sont généralement moins réglementées que les IPO, ce qui peut être un avantage pour certaines entreprises qui souhaitent lever des fonds rapidement sans être soumises à une réglementation stricte.
- Les ICO permettent aux entreprises de lever des fonds auprès de n'importe quel investisseur, quelle que soit sa localisation géographique.
- Les ICO peuvent être utilisées pour financer des projets liés à la chaîne de blocs, tels que des plateformes de contrats intelligents, des applications décentralisées (dApps) et des protocoles de réseaux, qui peuvent être difficiles à financer par d'autres mécanismes de financement.
Inconvénients de l'ICO :
- Les ICO sont généralement moins réglementées que les IPO, ce qui peut être un inconvénient pour certains investisseurs qui préfèrent des mécanismes de financement plus réglementés.
- Les jetons émis lors d'une ICO ne sont pas nécessairement considérés comme des actions et n'offrent pas toujours les mêmes droits aux investisseurs que les actions.
- Les jetons émis lors d'une ICO peuvent ne pas être cotés sur les plateformes d'echange et peuvent donc être difficiles à échanger contre d'autres actifs, ce qui limite la liquidité des investissements.
- Les ICO présentent des risques pour les investisseurs, en particulier en raison de la nature peu réglementée de ces mécanismes de financement. Il y a eu des cas où des entreprises ont lancé des ICO sans avoir développé suffisamment leur projet ou sans être suffisamment établies, ce qui a entraîné des pertes pour les investisseurs.
En résumé, les ICO présentent des avantages et des inconvénients par rapport aux IPO. Elles sont généralement moins réglementées et permettent aux entreprises de lever des fonds auprès de n'importe quel investisseur, mais elles présentent également des risques pour les investisseurs et peuvent être moins liquides que les actions.
Quelques exemples
Voici quelques exemples d’ICO qui ont marquées l’histoire de la blockchain :
- Ethereum : Ethereum est une plateforme de contrats intelligents qui a lancé une ICO en 2014 et a levé 18 millions de dollars. Ethereum est maintenant l'une des plateformes de contrats intelligents les plus populaires et les plus utilisées dans le monde, et le jeton ETH est l'un des crypto-actifs les plus connus et les plus échangés.
- EOS : EOS est une plateforme de chaîne de blocs qui a lancé une ICO en 2017 et a levé 4 milliards de dollars. EOS est maintenant l'une des plateformes de chaîne de blocs les plus populaires et les plus utilisées dans le monde, et le jeton EOS est l'un des crypto-actifs les plus connus et les plus échangés.
- Telegram : Telegram est une application de messagerie qui a lancé une ICO en 2018 et a levé 1,7 milliard de dollars. Telegram est maintenant l'une des applications de messagerie les plus populaires et les plus utilisées dans le monde.
- Filecoin : Filecoin est une plateforme décentralisée de stockage de données qui a lancé une ICO en 2017 et a levé 257 millions de dollars.
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Les applications décentralisées (Dapp)
En bref
Les dApps (applications décentralisées) sont des applications conçues pour fonctionner sur un réseau de blockchain, généralement sans autorité centrale ou point de contrôle unique. Elles sont souvent utilisées pour exécuter des contrats intelligents et permettre à leurs utilisateurs de réaliser des transactions peer-to-peer de manière sécurisée et décentralisée.
Que sont les Dapps et à quoi servent-elles ?
Une Dapp est une application qui fonctionne sur une chaîne de blocs, comme la chaîne de blocs Ethereum. Elle utilise la technologie de la chaîne de blocs pour exécuter des contrats intelligents et pour stocker et accéder à des données de manière transparente et sécurisée.
Une Dapp a plusieurs caractéristiques qui la distinguent des applications traditionnelles :
- Elle est décentralisée : au lieu de reposer sur un serveur centralisé, une Dapp utilise un réseau de nœuds pour stocker et accéder à ses données. Cela signifie qu'il n'y a pas de point unique de défaillance, et que l'application peut continuer à fonctionner même si certains nœuds sont hors ligne.
- Elle utilise des contrats intelligents : une Dapp peut utiliser des contrats intelligents pour automatiser certaines tâches et pour exécuter des transactions de manière transparente et sécurisée.
- Elle est ouverte et transparente : toutes les données et transactions stockées sur la chaîne de blocs sont publiques et accessibles à tous.
Une Dapp peut être utilisée pour de nombreuses choses, comme :
- Faire des transactions financières : une Dapp peut être utilisée pour effectuer des transactions financières de manière sécurisée et transparente, sans avoir besoin d'un tiers de confiance.
- Stocker des données : une Dapp peut être utilisée pour stocker des données de manière sécurisée et transparente, comme des contrats, des titres de propriété, etc.
- Exécuter des votes : une Dapp peut être utilisée pour organiser des votes en ligne de manière transparente et sécurisée.
Un exemple de Dapp populaire est CryptoKitties, qui est une application de collection de chats numériques basée sur Ethereum. Les utilisateurs peuvent acheter, vendre et échanger des chats numériques uniques sur l'application, en utilisant des contrats intelligents pour gérer les transactions.
Comment fonctionne une Dapp ?
Pour comprendre comment fonctionne une Dapp, il est important de comprendre comment fonctionne une chaîne de blocs.
Une chaîne de blocs est une base de données distribuée qui stocker des données de manière transparente et sécurisée. Elle est composée de blocs de données qui sont reliés les uns aux autres de manière séquentielle, comme des maillons d'une chaîne. Chaque bloc contient des données, ainsi que l'empreinte cryptographique du bloc précédent. Cette empreinte cryptographique permet de s'assurer que les données du bloc ne peuvent être modifiées une fois qu'elles ont été ajoutées à la chaîne de blocs.
Une Dapp utilise une chaîne de blocs pour stocker et accéder à ses données, ainsi que pour exécuter des contrats intelligents. Les contrats intelligents sont des programmes qui s'exécutent sur la chaîne de blocs et qui permettent d'automatiser certaines tâches et de gérer les transactions de manière transparente et sécurisée.
Pour utiliser une Dapp, un utilisateur envoie une transaction à la chaîne de blocs en utilisant un portefeuille cryptographique. La transaction est validée par les nœuds du réseau, qui vérifient que les conditions du contrat intelligent sont respectées avant de l'ajouter à la chaîne de blocs. Une fois qu'une transaction a été ajoutée à la chaîne de blocs, elle est immuable et ne peut plus être modifiée.
Voici un exemple de comment une Dapp peut fonctionner :
- Un utilisateur envoie une transaction à la chaîne de blocs pour acheter un chat numérique sur l'application CryptoKitties.
- La transaction est validée par les nœuds du réseau, qui vérifient que l'utilisateur a les fonds nécessaires pour acheter le chat numérique.
- Si la transaction est valide, elle est ajoutée à la chaîne de blocs et le chat numérique est transféré à l'utilisateur.
- Le contrat intelligent gère le transfert du chat numérique de manière transparente et sécurisée, sans avoir besoin d'un tiers de confiance.
C'est ainsi que fonctionne une Dapp en utilisant une chaîne de blocs pour stocker et accéder à ses données, ainsi que pour exécuter des contrats intelligents.
Dapp et smart contract : quelle différence ?
Il est important de comprendre que les Dapps et les contrats intelligents sont étroitement liés, mais ce sont deux choses différentes.
Un contrat intelligent est un programme qui s'exécute sur une chaîne de blocs et qui permet d'automatiser certaines tâches et de gérer les transactions de manière transparente et sécurisée. Les contrats intelligents sont écrits dans un langage de programmation spécifique, comme Solidity pour Ethereum, et sont utilisés pour exécuter des actions définies à l'avance lorsqu'une certaine condition est remplie.
Une Dapp, quant à elle, est une application qui fonctionne sur une chaîne de blocs et qui utilise des contrats intelligents pour stocker et accéder à ses données, ainsi que pour exécuter des transactions. Une Dapp peut être utilisée pour de nombreuses choses, comme la collecte de fonds en crypto-monnaies, la gestion de votes en ligne, la création de marketplaces en ligne, etc.
Voici un exemple pour illustrer la différence entre une Dapp et un contrat intelligent :
Un contrat intelligent pourrait être utilisé pour gérer les transactions d'achat et de vente de chat numériques sur l'application CryptoKitties. Le contrat intelligent détermine comment les transactions doivent être effectuées, comment les fonds doivent être transférés, et comment les propriétaires de chat numériques sont enregistrés.
CryptoKitties est une Dapp qui utilise ce contrat intelligent pour gérer les transactions d'achat et de vente de chat numériques. L'application permet aux utilisateurs d'acheter, de vendre et d'échanger des chats numériques de manière transparente et sécurisée, en utilisant le contrat intelligent pour exécuter les transactions.
En résumé, un contrat intelligent est un programme qui exécute des actions sur une chaîne de blocs, tandis qu'une Dapp est une application qui utilise un contrat intelligent et une chaîne de blocs pour stocker et accéder à ses données, ainsi que pour exécuter des transactions.
Dapps vs applications traditionnelles
ll y a plusieurs avantages à utiliser une Dapp plutôt qu'une application traditionnelle :
- Sécurité : les Dapps utilisent la technologie de la chaîne de blocs pour stocker et accéder à leurs données, ce qui les rend plus sécurisées que les applications traditionnelles qui reposent sur des serveurs centralisés. Les données stockées sur une chaîne de blocs sont immuables et ne peuvent pas être modifiées, ce qui les rend plus difficiles à pirater.
- Transparence : toutes les données et transactions stockées sur une chaîne de blocs sont publiques et accessibles à tous. Cela signifie que les utilisateurs peuvent voir comment les données sont utilisées et comment les transactions sont effectuées, ce qui peut renforcer la confiance des utilisateurs dans l'application.
- Décentralisation : les Dapps ne reposent pas sur un serveur centralisé, mais sur un réseau de nœuds qui stockent et accèdent à leurs données. Cela signifie qu'il n'y a pas de point unique de défaillance et que l'application peut continuer à fonctionner même si certains nœuds sont hors ligne.
Voici un exemple de comparatif entre une Dapp et une application traditionnelle qui aurait la même fonctionnalité comme par exemple gérer un budget financier:
Une application traditionnelle de gestion de budgets financiers :
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Une Dapp de gestion de budgets financiers :
- Sécurité : la Dapp utilise une chaîne de blocs pour stocker et accéder à ses données, ce qui les rend plus difficiles à pirater que les données stockées sur un serveur centralisé.
- Transparence : toutes les données et transactions stockées sur la chaîne de blocs sont publiques et accessibles à tous, ce qui permet aux utilisateurs de voir comment les données sont utilisées et comment les transactions sont effectuées.
- Décentralisation : la Dapp ne repose pas sur un serveur centralisé, mais sur un réseau de nœuds qui stockent et accèdent à ses données. Cela signifie qu'il n'y a pas de point unique de défaillance et que l'application peut continuer à fonctionner même si certains nœuds sont hors ligne.
Il est important de noter que les Dapps ne sont pas sans risques et qu'il y a encore beaucoup de développement à faire avant qu'elles ne soient largement utilisées. Toutefois, elles offrent de nombreux avantages par rapport aux applications traditionnelles et pourraient jouer un rôle important dans l'avenir de l'informatique décentralisée.
Quelques exemples
Voici quelques exemples de DApps connues :
- CryptoKitties : CryptoKitties est une DApp ludique qui permet aux utilisateurs d'acheter, de vendre et d'échanger des chatons numériques uniques créés sur la chaîne Ethereum.
- Augur : Augur est une DApp de prédiction qui permet aux utilisateurs de parier sur l'issue de différents événements, tels que les résultats d'une élection ou les performances d'une entreprise.
- Golem : Golem est une DApp de partage de puissance de calcul qui permet aux utilisateurs de louer des ressources informatiques à d'autres utilisateurs contre de la monnaie virtuelle.
- Ethlance : Ethlance est une DApp de marché de travail qui permet aux employeurs et aux travailleurs de se connecter et de travailler ensemble sur des projets en utilisant la chaîne Ethereum comme plateforme de paiement.
- OpenSea : OpenSea est une DApp de marketplace pour les NFT (jetons non fongibles) qui permet aux utilisateurs d'acheter et de vendre des objets numériques uniques, tels que des œuvres d'art, des objets de jeu vidéo ou des domaines de nom de site Web.
Il existe de nombreuses autres DApps disponibles sur le marché, chacune ayant ses propres fonctionnalités et utilisations uniques. Comme pour les DEX, il est important de faire des recherches et de comparer les différentes options avant de choisir une DApp à utiliser.
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Les organisations autonomes décentralisées (DAO)
En bref
Une DAO (Organisation Autonome Décentralisée) est une organisation qui fonctionne sur la base de la technologie de la blockchain et qui est gérée de manière décentralisée par ses membres. Elle est conçue pour être autonome et indépendante de tout gouvernement, institution financière ou entreprise, et est gérée de manière transparente et démocratique par ses membres.
Que sont les DAO et à quoi servent-elles ?
Un DAO (Organisation Autonome Décentralisée) est un modèle de gouvernance décentralisée basé sur la technologie de la blockchain. Il s'agit d'une structure de décision collective qui permet aux membres de prendre des décisions sur la direction et les actions à entreprendre, sans avoir recours à un tiers de confiance ou à un leader centralisé.
Les DAO sont généralement créées à l'aide de contrats intelligents sur la blockchain, qui définissent leur fonctionnement et leur gouvernance. Les membres de la DAO participent à la prise de décision en utilisant leur "pouvoir de vote", qui est proportionnel à leur participation financière dans la DAO.
Les DAO sont utilisées dans diverses applications, notamment pour financer des projets, gérer des communautés, ou encore développer des applications décentralisées (dApps). Elles permettent aux membres de prendre des décisions de manière transparente et démocratique, sans avoir recours à un tiers de confiance.
Il est important de noter que les DAO ne sont pas sans risques et peuvent être exposées à des attaques informatiques ou à des problèmes de gouvernance. Il est donc important de choisir attentivement les projets auxquels on souhaite participer et de comprendre comment ils sont gouvernés avant de décider de participer.
Les jetons de gouvernance
Les membres d'une DAO prennent leurs décisions en utilisant leur "pouvoir de vote". Pour exercer ce pouvoir de vote, les membres doivent posséder des jetons de gouvernance, qui leur donnent le droit de participer à la prise de décision de la DAO.
Un jeton de gouvernance est un type de jeton (token) qui donne aux détenteurs le droit de participer à la prise de décision d'une organisation décentralisée (DAO). Les jetons de gouvernance peuvent être utilisés pour voter sur les propositions soumises à la DAO et pour décider de la direction à prendre et des actions à entreprendre.
Les jetons de gouvernance sont généralement émis et gérés à l'aide de contrats intelligents sur la blockchain, ce qui leur confère une certaine autonomie et une transparence accrue par rapport aux autres types de jetons. Les jetons de gouvernance sont souvent associés aux projets blockchain et aux DAO, et sont utilisés pour récompenser les membres qui participent à la réalisation de tâches pour la DAO ou qui investissent dans la DAO.
Il est important de noter que les jetons de gouvernance sont différents des crypto-monnaies, qui sont des actifs numériques utilisés comme moyen de paiement. Les crypto-monnaies sont généralement utilisées comme un moyen de transférer de la valeur entre différents utilisateurs, tandis que les jetons de gouvernance sont utilisés pour participer à la prise de décision d'une DAO. Cependant, il est possible que certaines crypto-monnaies soient également utilisées comme jetons de gouvernance, en plus de leur fonction de moyen de paiement.
Les jetons de gouvernance peuvent être obtenus en achetant des jetons de la DAO ou en participant à la réalisation de tâches pour la DAO. Une fois en possession de ces jetons, les membres peuvent les utiliser pour voter sur les propositions soumises à la DAO. Selon la configuration de la DAO, le nombre de jetons détenus par un membre peut être proportionnel à son poids de vote, ou bien le nombre de jetons détenus peut être ignoré et chaque membre peut avoir le même poids de vote.
On peut faire un parallèle entre les jetons de gouvernance et les actions de la finance traditionnelle. Les actions donnent aux actionnaires le droit de participer à la prise de décision de l'entreprise et de recevoir une part des bénéfices de l'entreprise. De manière similaire, les jetons de gouvernance donnent aux membres de la DAO le droit de participer à la prise de décision de la DAO et de recevoir une part des bénéfices générés par la DAO. Cependant, il y a une différence majeure entre les actions et les jetons de gouvernance : alors que les actions sont généralement émises par des entreprises centralisées, les jetons de gouvernance sont émis par des organisations décentralisées et ne sont pas soumis aux mêmes réglementations que les actions.
DAO vs organisations centralisées
Voici quelques avantages et inconvénients des DAO par rapport aux organisations traditionnelles :
Avantages :
- Décentralisation : les DAO sont décentralisées et ne dépendent pas d'un tiers de confiance ou d'un leader centralisé. Cela permet de prendre des décisions de manière plus transparente et démocratique, et de réduire le risque de conflit d'intérêts.
- Immuabilité : les transactions et les décisions prises dans une DAO sont enregistrées sur la chaîne de blocs, ce qui les rend immuables et faciles à vérifier. Cela permet de garantir la transparence et la sécurité des décisions prises par la DAO.
- Efficacité : les DAO peuvent être configurées pour prendre rapidement des décisions et pour exécuter des tâches de manière automatisée, ce qui peut rendre l'organisation plus efficace et plus rapide que les organisations traditionnelles.
Inconvénients :
- Faible liquidité : les jetons de gouvernance peuvent être difficiles à échanger contre d'autres actifs, ce qui peut limiter la liquidité des membres de la DAO.
- Risques de sécurité : les DAO peuvent être exposées à des attaques informatiques ou à des problèmes de gouvernance, ce qui peut entraîner des pertes pour les membres de la DAO.
- Réglementation : les DAO sont généralement soumises à peu de réglementation, ce qui peut être un inconvénient pour certains membres ou investisseurs qui préfèrent une réglementation plus stricte.
Il est important de noter que ces avantages et inconvénients dépendent de la configuration et de l'application de chaque DAO. Il est donc important de comprendre comment fonctionne chaque DAO avant de décider de participer à celle-ci.
Quelques exemples
Voici quelques exemples de DAO connues et leur utilité :
- The DAO : The DAO (Decentralized Autonomous Organization) était l'une des premières DAO à avoir été créée. Elle a été lancée en 2016 et visait à être un véhicule de financement pour les projets de la communauté Ethereum. Les membres de The DAO pouvaient voter pour approuver ou rejeter les projets proposés et décider comment les fonds seraient utilisés.
- Aragon : Aragon est une DAO qui vise à faciliter la création et la gestion de sociétés décentralisées. Elle fournit une plateforme en ligne qui permet aux utilisateurs de créer et de gérer leur propre DAO en utilisant des smart contracts Ethereum.
- MakerDAO : MakerDAO est une DAO qui a créé la stablecoin Dai, qui est liée à la valeur d'un dollar américain. Les utilisateurs peuvent utiliser la Dai pour effectuer des transactions financières sans être exposés aux fluctuations du marché des cryptomonnaies.
- Colony : Colony est une DAO qui vise à faciliter la collaboration et la gestion de projets dans le monde de la technologie de l'information. Elle fournit une plateforme en ligne qui permet aux utilisateurs de créer et de gérer des projets de manière décentralisée en utilisant des smart contracts Ethereum.
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Les échanges décentralisés (DEX)
En bref
Un DEX (ou "Exchange Décentralisé") est une plateforme d'échange décentralisée qui permet aux utilisateurs d'acheter et de vendre des actifs numériques, tels que des cryptomonnaies, sans avoir recours à une autorité centrale ou à un tiers de confiance.
Que sont les DEX et à quoi servent-elles ?
Un échange décentralisé est un type de plateforme en ligne qui permet aux utilisateurs d'échanger des biens, des services ou des actifs numériques sans avoir recours à une autorité centrale ou à un tiers de confiance. Les transactions sont validées et enregistrées dans un registre public (généralement appelé "blockchain") grâce à des protocoles de consensus décentralisés.
Les échanges décentralisés diffèrent des échanges centralisés en ce qu'ils ne sont pas contrôlés par une seule entreprise ou organisation. Au lieu de cela, ils sont gérés et maintenus par une communauté de participants qui collaborent pour assurer le bon fonctionnement de la plateforme. Cela signifie que les échanges décentralisés sont généralement considérés comme plus transparents et plus robustes, car ils ne dépendent pas d'une seule entité qui pourrait être vulnérable aux attaques ou aux conflits d'intérêts.
En revanche, les échanges centralisés sont contrôlés par une organisation unique qui gère et maintient la plateforme. Ils sont généralement considérés comme plus faciles à utiliser et plus rapides que les échanges décentralisés, mais ils sont également considérés comme moins sécurisés et moins transparents, car ils reposent sur une autorité centrale qui peut avoir un contrôle important sur les transactions et les données des utilisateurs.
Comment fonctionnent-ils ?
Dans les échanges traditionnels (ou "centralisés"), les utilisateurs doivent confier leurs fonds à l'échange, qui agit alors en tant que tiers de confiance pour faciliter les transactions. Cela signifie que l'échange a un certain contrôle sur les fonds et les transactions des utilisateurs, et que les utilisateurs doivent se fier à l'échange pour sécuriser leurs fonds et exécuter correctement les transactions.
Avec un DEX, les utilisateurs conservent le contrôle total sur leurs fonds et les transactions sont exécutées directement sur la chaîne de blocs. Cela signifie que les DEX sont généralement considérés comme plus sécurisés et plus privés que les échanges centralisés, car ils ne nécessitent pas de confier les fonds à un tiers.
Il existe plusieurs types de DEX, mais un type populaire est l'AMM (ou "automated market maker"). Un AMM est un DEX qui utilise un algorithme pour déterminer les prix des actifs et exécuter les transactions automatiquement. Les AMM reposent sur des pools de liquidité : une quantité de crypto-monnaies que d’autres utilisateurs ont mis à disposition pour une période donnée. Ils permettent aux utilisateurs de faire des transactions sans avoir à attendre qu'un autre utilisateur soit prêt à acheter ou vendre l'actif en question.
Pour mieux comprendre comment fonctionne un AMM, voici une analogie : Imaginez que vous êtes un marchand de fruits et légumes qui souhaite échanger des pommes contre des bananes. Vous avez un stock de pommes et de bananes, et vous êtes prêt à échanger n'importe quelle combinaison de pommes et de bananes avec quiconque souhaite échanger avec vous.
Un AMM fonctionne de manière similaire. Au lieu de pommes et de bananes, l'AMM échange des crypto-actifs ou d'autres actifs numériques. Et au lieu de déterminer les taux d'échange en fonction de votre stock de chaque actif, l'AMM utilise un algorithme pour déterminer les taux d'échange en fonction de la demande et de l'offre sur le marché.
Voici comment cela pourrait se dérouler concrètement :
1. Un utilisateur envoie des pommes dans le pool de liquidité de l'AMM et demande des bananes en échange.
2. L'AMM utilise son algorithme pour déterminer le taux d'échange en fonction de la demande et de l'offre sur le marché.
3. L'AMM envoie les bananes qu’il détient dans son pool de liquidité à l'utilisateur et met à jour son stock de pommes et de bananes en conséquence.
L'AMM permet aux utilisateurs de faire des transactions sans avoir à attendre qu'un autre utilisateur soit prêt à acheter ou vendre l'actif en question car il va le piocher directement dans son pool de liquidité.
Il existe de nombreux DEX sur le marché, chacun avec ses propres caractéristiques et fonctionnalités. Voici quelques exemples populaires de DEX :
- Uniswap : Uniswap est un AMM basé sur Ethereum qui permet aux utilisateurs d'échanger des jetons ERC-20. Il est connu pour sa simplicité d'utilisation et sa liquidité élevée.
- Kyber Network : Kyber Network est un DEX basé sur Ethereum qui permet aux utilisateurs d'échanger des jetons ERC-20 et d'autres actifs en utilisant un seul portefeuille. Il est souvent utilisé comme une couche de liquidité par d'autres applications décentralisées.
- Binance DEX : Binance DEX est un DEX basé sur la chaîne de blocs Binance Chain qui permet aux utilisateurs d'échanger des jetons BEP-2. Il est géré par Binance, l'un des plus grands échanges centralisés de crypto-monnaies au monde.
DEX vs échanges traditionnels
Voici quelques avantages et inconvénients des DEX (ou "décentralized exchange") par rapport aux échanges traditionnels :
Avantages des DEX :
- Contrôle total des fonds : Comme les DEX sont décentralisées, les utilisateurs conservent le contrôle total sur leurs fonds et n'ont pas à confier leurs fonds à un tiers de confiance. Les transactions en crypto-actifs sont donc effectuées librement sans l’approbation, la surveillance réglementaire ou les frais élevés des banques et autres institutions financières.
- Anonymat : Les DEX ne nécessitent généralement pas que les utilisateurs fournissent des informations personnelles pour créer un compte, ce qui signifie qu'ils peuvent échanger de manière anonyme. Cela peut être avantageux pour ceux qui souhaitent protéger leur vie privée.
- Pas de frais cachés : Les DEX ne facturent généralement pas de frais de dépôt ou de retrait, ce qui signifie que les utilisateurs peuvent déplacer leurs fonds sans frais supplémentaires. De plus, les frais de trading sur les DEX sont généralement inférieurs à ceux des échanges centralisés.
Inconvénients des DEX :
- Liquidité limitée : Les DEX, étant encore relativement récents, ont tendance à avoir une liquidité limitée, ce qui signifie qu'il peut être difficile de trouver un acheteur ou un vendeur pour certains actifs. Cela peut entraîner des écarts de prix plus importants entre les offres d'achat et de vente, ce qui peut être désavantageux pour les utilisateurs.
- Faible gamme de produits : Les DEX ont tendance à ne proposer qu'un nombre limité de crypto-monnaies et d'autres actifs, ce qui peut limiter les options de trading pour les utilisateurs.
- Temps de traitement plus long : Comme les transactions sur les DEX sont exécutées sur la chaîne de blocs, elles peuvent prendre plus de temps à être traitées que sur les échanges centralisés. Cela peut être frustrant pour certains utilisateurs.
Il est important de noter que ces avantages et inconvénients ne s'appliquent pas nécessairement à tous les DEX, et que chaque plateforme a ses propres caractéristiques et fonctionnalités. Il est donc important de faire des recherches et de comprendre comment chaque DEX fonctionne avant de décider où échanger des actifs.
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Les pièces VS jetons
En bref
Les pièces et les jetons sont toutes les deux des formes de crypto-monnaies, mais ils ont des caractéristiques et des utilisations différentes.
Une pièce, également appelée monnaie, est une crypto-monnaie qui a sa propre chaîne de blocs et qui peut être utilisée de manière autonome. Bitcoin, par exemple, est une pièce. Les pièces sont généralement utilisées comme moyen de paiement et d'échange, comme les dollars ou l'euro.
Un jeton, en revanche, est une crypto-monnaie qui est créée sur une blockchain existante et qui est généralement utilisée pour représenter un actif ou une valeur. On utilise le mot « jeton » en référence aux jetons dans le monde réel qui sont souvent utilisés comme moyen d'accès à un service ou à une activité privée, comme un jeton de bowling ou un jeton de métro.
Les jetons sont souvent utilisés dans des applications décentralisées (dApps) et peuvent être échangés sur des plateformes de trading de jetons.
Voici quelques exemples de pièces et de jetons populaires :
- Pièces : Bitcoin, Ethereum, Litecoin, etc.
- Jetons : Chainlink, Uniswap, Maker, etc.
Il est important de noter que la distinction entre les pièces et les jetons peut parfois être floue, car certaines crypto-monnaies peuvent être utilisées à la fois comme monnaie et comme jeton. De plus, de nouvelles crypto-monnaies peuvent être créées sur les chaînes de blocs de certaines pièces, ce qui peut compliquer encore plus la distinction entre les deux. En fin de compte, cela dépend de l'utilisation prévue de la crypto-monnaie et de sa structure technologique.
Les Stable Coins
En bref
Un stablecoin est une crypto-monnaie conçue pour maintenir sa valeur stable par rapport à une monnaie fiduciaire, comme l'euro ou le dollar, ou à un actif stable, comme l'or. Les stablecoins sont généralement utilisés comme un moyen de contourner la volatilité des crypto-monnaies, en offrant une monnaie digitale qui peut être utilisée de manière plus stable pour effectuer des transactions.
Que sont les stable coins et à quoi servent-ils ?
Les stable coins sont des crypto-monnaies qui sont conçues pour être stables en termes de valeur. Elles sont généralement liées à une devise traditionnelle (comme l'euro ou le dollar) ou à un actif (comme l'or) afin de minimiser les fluctuations de valeur.
Le but des stable coins est de fournir aux utilisateurs une option de paiement stable et fiable qui peut être utilisée de manière interchangeable avec les devises traditionnelles. Elles sont souvent utilisées comme moyen de paiement pour acheter des biens ou des services en ligne, ou comme moyen de stockage de valeur à long terme.
Il existe plusieurs types de stable coins, qui diffèrent par la manière dont ils sont garantis et maintenus à leur valeur stable. Les stable coins peuvent être garantis par des actifs réels (comme l'or ou les devises traditionnelles), par des contrats intelligents (smart contracts) qui gèrent l'émission et la réserve de jetons, ou par des systèmes de réserve mutualisée.
Il est important de noter que, bien que les stable coins soient conçues pour être stables en termes de valeur, il y a toujours un risque de fluctuation de valeur en raison de facteurs externes, comme les changements de réglementation ou les perturbations du marché. Les investisseurs doivent donc faire preuve de diligence raisonnable et évaluer soigneusement les risques avant de décider d'investir dans des stable coins.
Il existe plusieurs types de stable coins, qui diffèrent par la manière dont ils sont garantis et maintenus à leur valeur stable. Voici quelques exemples de types de stable coins :
Les stable coins centralisés (off chain)
Ces stable coins sont garanties et gérées par une entité centrale, généralement une entreprise ou un organisme. Ces stable coins sont garanties par des actifs tangibles, tels que l'or, les devises traditionnelles ou d'autres actifs. Leur valeur est liée à celle de l'actif auquel elles sont garanties, de sorte qu'elles ont tendance à être stables en termes de valeur. Par exemple, la stable coin Tether (USDT) est garantie par le dollar américain, de sorte qu'elle a tendance à être stable en termes de valeur par rapport au dollar. Les stable coins centralisés sont généralement faciles à utiliser et sont souvent acceptées comme moyen de paiement par de nombreux commerçants. Cependant, elles sont moins décentralisées que les autres types de stable coins et sont donc moins résilientes aux perturbations du marché ou aux changements de réglementation.
Imaginons que l'émetteur d'un stablecoin centralisé garanti par l'euro décide de mettre en place un système de réserves de 100 000 euros pour couvrir la valeur totale des stablecoins en circulation. Si un utilisateur souhaite acheter 10 000 euros de stablecoins, l'émetteur crédite son compte avec 10 000 stablecoins. Si un autre utilisateur souhaite échanger ses 10 000 stablecoins contre de l'argent, l'émetteur crédite son compte avec 10 000 euros.
Dans ce cas, le système de réserves de l'émetteur comprend toujours 100 000 euros. Si l'émetteur maintient suffisamment de réserves pour couvrir la valeur totale des stablecoins en circulation, alors le stablecoin devrait rester stable par rapport à l'euro. Cependant, si l'émetteur ne maintient pas suffisamment de réserves ou si la confiance des utilisateurs dans le stablecoin diminue, alors le stablecoin pourrait perdre de la valeur par rapport à l'euro.
Il est également important de noter que les stablecoins centralisés peuvent être soumis à la réglementation financière et peuvent être sujets à des risques de crédit de l'émetteur. Si l'émetteur fait faillite ou est mis en liquidation, il pourrait être difficile pour les utilisateurs de récupérer leur argent ou leur actif garantissant le stablecoin.
Avantages :
- Faciles à utiliser et acceptées comme moyen de paiement par de nombreux commerçants.
- Offrent un niveau élevé de liquidité et de disponibilité.
Inconvénients :
- Moins décentralisées que les autres types de stable coins et donc moins résilientes aux perturbations du marché ou aux changements de réglementation.
- Peuvent être soumises aux actions de l'entité centrale qui les gère, ce qui peut affecter leur stabilité à long terme.
Les stable coins décentralisés garantis par d'autres crypto-monnaies (on chain)
Les stablecoins décentralisés garantis par d'autres crypto-monnaies sont des crypto-monnaies qui visent à maintenir leur valeur stable par rapport à une autre crypto-monnaie, généralement le Bitcoin ou l'Ethereum. Pour y parvenir, ils sont garantis par des réserves de cette autre crypto-monnaie, qui sont détenues et gérées de manière décentralisée par un réseau de nodes ou de validateurs. Par exemple, la stable coin MakerDAO (DAI) est garantie par des contrats intelligents et une réserve de crypto-monnaies.
Voici comment cela peut fonctionner en pratique:
- Un groupe de développeurs met en place un protocole de stablecoin décentralisé sur une blockchain publique, comme celle de l'Ethereum.
- Les utilisateurs peuvent acheter des stablecoins en envoyant de la crypto-monnaie (par exemple, de l'Ethereum) à un contrat intelligent sur la blockchain. Le contrat intelligent crédite le compte de l'utilisateur avec le montant correspondant de stablecoins.
- Si un utilisateur souhaite échanger ses stablecoins contre de la crypto-monnaie (par exemple, de l'Ethereum), il peut le faire en les envoyant au contrat intelligent. Le contrat intelligent crédite alors le compte de l'utilisateur avec le montant correspondant de crypto-monnaie.
Le principal avantage des stablecoins décentralisés garantis par d'autres crypto-monnaies est qu'ils sont détenus et gérés de manière décentralisée, ce qui les rend moins sujets aux risques de crédit de l'émetteur et à la réglementation financière. Cependant, ils dépendent toujours de la stabilité de la crypto-monnaie garantissant le stablecoin et peuvent être affectés par la volatilité de cette crypto-monnaie.
Avantages :
- Plus résilientes aux perturbations du marché ou aux changements de réglementation, car elles ne dépendent pas d'une entité centrale.
- Peuvent être acceptées comme moyen de paiement par certains commerçants.
Inconvénients :
- Peuvent être plus difficiles à utiliser et à trouver que les stable coins centralisés.
- Leur valeur peut être affectée par les fluctuations de la crypto-monnaie de garantie.
Les stable coins décentralisés algorithmiques
Les stablecoins décentralisés algorithmiques sont des crypto-monnaies qui visent à maintenir leur valeur stable par rapport à une monnaie fiduciaire (comme l'euro ou le dollar) ou à un autre actif stable (comme l'or). Pour y parvenir, ils sont garantis par un algorithme qui ajuste automatiquement la quantité de stablecoins en circulation en fonction de la demande et de l'offre sur le marché. Il est important de noter que ceux-ci ne sont pas garantis par un actif comme le sont les deux autres types de stablecoins. Il s'agit d'une différence cruciale et c'est pourquoi il est très compliqué de parvenir à en créer un qui soit fiable.
Concrètement, le protocole d'un stablecoin algorithmique agit en tant que banque centrale, puisqu'il augmente ou réduit l'offre en circulation en émettant des tokens sur le marché ou en les rachetant pour les brûler. Ces règles sont inscrites dans des smart contracts.
Voici comment cela peut fonctionner en pratique :
1. Un groupe de développeurs met en place un protocole de stablecoin décentralisé sur une blockchain publique, comme celle de l'Ethereum.
2. L'algorithme du protocole surveille en permanence la demande et l'offre de stablecoins sur le marché et ajuste automatiquement la quantité de stablecoins en circulation pour maintenir leur valeur stable par rapport à l'actif cible (par exemple, l'euro).
3. Si la demande de stablecoins augmente, l'algorithme peut augmenter la quantité de stablecoins en circulation en achetant de l'actif cible (par exemple, de l'euro) avec des réserves de crypto-monnaie (par exemple, de l'Ethereum). Si la demande de stablecoins diminue, l'algorithme peut réduire la quantité de stablecoins en circulation en vendant de l'actif cible (par exemple, de l'euro) contre des réserves de crypto-monnaie (par exemple, de l'Ethereum).
Le principal avantage des stablecoins décentralisés algorithmiques est qu'ils sont gérés de manière automatisée et décentralisée, ce qui les rend moins sujets aux risques de crédit de l'émetteur et à la réglementation financière. Cependant, ils dépendent toujours de l'algorithme pour maintenir leur valeur stable et peuvent être affectés par des erreurs de programmation ou des attaques informatiques.
Avantages :
- Très résilientes aux perturbations du marché ou aux changements de réglementation, car elles ne dépendent pas d'une entité centrale ni de crypto-monnaies de garantie.
- Peuvent offrir un niveau élevé de transparence et de sécurité.
Inconvénients :
- Peuvent être difficiles à comprendre et à utiliser pour certains utilisateurs.
- Peuvent être moins acceptées comme moyen de paiement par les commerçants que les stable coins centralisés.
- Peuvent être soumises aux actions de l'algorithme qui les gère, ce qui peut affecter leur stabilité à long terme.
Les stablecoins algorithmiques présentent un risque important pour les investisseurs, puisque l'histoire nous a montré que beaucoup ont échoué à l'instar du IRON et de l'UST de Terra.
Quels sont les risques liés aux stablecoins ?
Les stablecoins sont des crypto-monnaies qui ont une valeur stable par rapport à une devise fiat ou à un actif sous-jacent. Cependant, contrairement à ce que leur nom laisse entendre, ils ne sont pas complètement exempts de risques de fluctuations de prix. Les risques liés aux stablecoins incluent :
Risque de crédit : Si une entreprise émet un stablecoin qui est garanti par des actifs, il y a un risque que ces actifs ne soient pas suffisants pour couvrir la valeur totale des stablecoins en circulation.
Risque de liquidité : Si les utilisateurs retirent massivement leurs stablecoins d'une plateforme, cela pourrait entraîner une pénurie de liquidités et provoquer des fluctuations de prix.
Risque de réglementation : Les règles et réglementations autour des stablecoins varient considérablement d'un pays à l'autre, et des changements réglementaires imprévus pourraient avoir un impact négatif sur la valeur des stablecoins.
Risque de marché : Les stablecoins sont cotés sur les marchés crypto et peuvent donc subir les mêmes risques de marché que les autres crypto-monnaies.
Il est important de noter que ces risques peuvent varier considérablement selon le type de stablecoin et la manière dont il est garanti. Il est donc important de bien comprendre les caractéristiques d'un stablecoin avant de l'utiliser.Il est important de noter que ces risques peuvent varier considérablement selon le type de stablecoin et la manière dont il est garanti. Il est donc important de bien comprendre les caractéristiques d'un stablecoin avant de l'utiliser.
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Les NFTs
En bref
Un NFT, ou jeton non-fongible, est une forme de crypto-monnaie qui représente une propriété unique et non interchangeable, comme une œuvre d'art, un bien culturel ou un objet de collection. Les NFT sont généralement stockés et gérés sur une chaîne de blocs, ce qui leur confère une certaine sécurité et transparence. Les NFT sont de plus en plus utilisés pour la vente et l'achat de biens digitaux rares ou de collection, car ils permettent de vérifier l'authenticité et la provenance de ces biens. Les NFT ont également été utilisés pour la création de contenus originaux tels que des œuvres d'art, des événements en ligne et des expériences de jeu.
Que sont les NFT et à quoi servent-ils ?
Les NFT ont été créés pour offrir une solution de stockage et de gestion de la propriété de biens digitaux rares ou de collection. Auparavant, il était difficile de vérifier l'authenticité et la provenance de ces biens, ce qui rendait difficile leur vente et leur achat. Les NFT ont permis de résoudre ce problème en offrant un moyen de stocker et de gérer de manière sécurisée la propriété de ces biens.
Les NFT sont utilisés principalement pour la vente et l'achat de biens digitaux rares ou de collection, comme des œuvres d'art, des objets de collection ou des biens culturels. Ils sont également utilisés pour la création de contenus originaux tels que des œuvres d'art, des événements en ligne et des expériences de jeu. En utilisant les NFT, les créateurs peuvent offrir des biens uniques et originaux qui ont une valeur réelle et peuvent être vendus et achetés de manière sécurisée.
En résumé, les NFT sont des crypto-monnaies qui représentent des biens digitaux uniques et non interchangeables. Ils ont été créés pour offrir une solution de stockage et de gestion de la propriété de ces biens et sont principalement utilisés pour la vente et l'achat de biens digitaux rares ou de collection, ainsi que pour la création de contenus originaux.
Comment fonctionne un NFT ?
Les NFT sont stockés et gérés sur une blockchain, généralement la blockchain Ethereum. Cela signifie qu'ils sont enregistrés sur une base de données distribuée et sécurisée, qui permet de vérifier l'authenticité et la provenance d'un NFT.
Pour créer un NFT, il faut d'abord créer un contrat intelligent sur la chaîne de blocs Ethereum, qui définit les caractéristiques et les conditions d'utilisation du NFT. Le contrat intelligent peut inclure des informations sur l'objet ou le bien représenté par le NFT, ainsi que sur ses droits de propriété et de transfert.
Une fois le contrat intelligent créé, il est possible de créer des NFT en y associant des données et des métadonnées. Ce sont ces métadonnées qui font la particularité d'un token non fongible. Ces données peuvent inclure une image, une vidéo ou tout autre type de média associé au bien représenté par le NFT. Les métadonnées peuvent inclure des informations sur l'objet ou le bien, ainsi que sur son histoire et sa provenance.
Les NFT sont gérés de manière décentralisée, ce qui signifie qu'ils ne sont pas contrôlés par une autorité centrale. Cela permet aux utilisateurs de transférer et d'acheter des NFT de manière sécurisée et transparente, sans avoir à passer par un tiers de confiance.
Il existe plusieurs types de NFT, qui diffèrent par leur utilisation et leur fonctionnement. Voici quelques exemples de types de NFT :
NFT de collection
Les NFT de collection sont des jetons non-fongibles qui représentent des objets de collection rares ou uniques. Ils sont utilisés pour la vente et l'achat de ces objets de collection, en permettant aux utilisateurs de vérifier l'authenticité et la provenance de l'objet.
Les NFT de collection diffèrent des autres NFT en ce qu'ils sont spécifiquement destinés à représenter des objets de collection. Ils sont généralement utilisés pour la vente de cartes de collection, de figurines et d'autres objets de collection.
Les NFT de collection ont été utilisés dans de nombreux projets célèbres, notamment Crypto Punk et Bored Ape Yacht Club. Crypto Punk est un projet de NFT collectibles créé par la société blockchain Metaverse et qui a lancé en 2017. Il propose des NFT collectibles représentant des personnages uniques, qui ont été vendus pour des sommes allant jusqu'à plusieurs millions de dollars. Bored Ape Yacht Club est un autre projet de NFT collectibles qui a lancé en 2018. Il propose des NFT collectibles représentant des personnages de jeu vidéo et de bandes dessinées, qui ont également été vendus pour des sommes élevées.
Les NFT de collection offrent un moyen sécurisé et transparent de stocker et de gérer la propriété d'objets de collection rares ou uniques. Ils permettent aux utilisateurs de vérifier l'authenticité et la provenance de l'objet, ce qui peut être particulièrement important pour les objets de collection de grande valeur. En outre, les NFT de collection peuvent être achetés et vendus de manière décentralisée, sans avoir à passer par un tiers de confiance. Cela peut être particulièrement avantageux pour les utilisateurs qui souhaitent échanger des objets de collection sans avoir à faire confiance à un tiers pour gérer la transaction.
NFT de propriété
Les NFT de propriété sont des jetons non-fongibles qui représentent la propriété de biens physiques ou digitaux. Ils sont utilisés pour enregistrer et gérer la propriété de ces biens.
Les NFT de propriété peuvent être utilisés pour représenter la propriété de nombreux types de biens, tels que des œuvres d'art, des biens immobiliers, des véhicules et d'autres biens de consommation. Ils offrent un moyen sécurisé et transparent de stocker et de gérer la propriété de ces biens, en permettant aux utilisateurs de vérifier l'authenticité et la provenance du bien.
Decentraland est un métaverse en ligne qui utilise la technologie blockchain pour enregistrer et gérer la propriété de "land" virtuels. Les utilisateurs peuvent acheter et vendre ces "land" de manière décentralisée, en utilisant des NFT de propriété. Chaque "land" virtuel est représenté par un NFT de propriété unique, qui est lié à un emplacement spécifique dans la métaverse. Les utilisateurs peuvent développer et personnaliser leur "land" virtuel en y ajoutant des éléments tels que des bâtiments, des objets et des expériences de jeu.
NFT comme art numérique
Les NFT sont souvent utilisés dans le monde de l'art numérique pour représenter et vendre des œuvres d'art numérique uniques. Les NFT permettent aux artistes de vendre leurs œuvres d'art directement à des collectionneurs, sans avoir à passer par un tiers de confiance.
Un exemple célèbre d'utilisation des NFT dans le monde de l'art numérique est la vente de l'œuvre de Beeple, intitulée "Everydays: The First 5000 Days", pour 69,3 millions de dollars en mars 2021. Cette œuvre d'art numérique a été vendue sous forme de NFT, ce qui a permis à Beeple de vendre directement son œuvre aux collectionneurs sans avoir à passer par un tiers de confiance.
Il existe de nombreux autres exemples d'utilisation des NFT dans le monde de l'art numérique. Par exemple, les artistes Trevor Jones et Josie Bellini ont utilisé des NFT.
Que sont les NFT et à quoi servent-ils ?
Les NFT ont été créés pour offrir une solution de stockage et de gestion de la propriété de biens digitaux rares ou de collection. Auparavant, il était difficile de vérifier l'authenticité et la provenance de ces biens, ce qui rendait difficile leur vente et leur achat. Les NFT ont permis de résoudre ce problème en offrant un moyen de stocker et de gérer de manière sécurisée la propriété de ces biens.
Les NFT sont utilisés principalement pour la vente et l'achat de biens digitaux rares ou de collection, comme des œuvres d'art, des objets de collection ou des biens culturels. Ils sont également utilisés pour la création de contenus originaux tels que des œuvres d'art, des événements en ligne et des expériences de jeu. En utilisant les NFT, les créateurs peuvent offrir des biens uniques et originaux qui ont une valeur réelle et peuvent être vendus et achetés de manière sécurisée.
En résumé, les NFT sont des crypto-monnaies qui représentent des biens digitaux uniques et non interchangeables. Ils ont été créés pour offrir une solution de stockage et de gestion de la propriété de ces biens et sont principalement utilisés pour la vente et l'achat de biens digitaux rares ou de collection, ainsi que pour la création de contenus originaux.
Et bien plus encore
- NFT de partage : ces NFT représentent une propriété partagée par plusieurs personnes, comme une œuvre d'art ou un projet commun. Ils sont utilisés pour créer des communautés autour de ces projets ou de ces biens.
- NFT de vote : ces NFT représentent un droit de vote sur un projet ou une décision. Ils sont utilisés pour permettre aux membres d'une communauté de participer à la prise de décision sur un projet ou une question spécifique.
- NFT de reconnaissance : ces NFT représentent une reconnaissance ou une réalisation spécifique, comme une certification ou un diplôme. Ils sont utilisés pour enregistrer et valider ces réalisations.
- NFT de ticket : ces NFT représentent un billet d'entrée pour un événement, un concert ou un match. Ils sont utilisés pour la vente et la gestion de billets d'événements.
- NFT de badge : ces NFT représentent un badge ou une récompense obtenue dans un jeu ou une application. Ils sont utilisés pour enregistrer et valider les réalisations et les progrès dans un jeu ou une application.
En résumé, il existe plusieurs types de NFT, qui diffèrent par leur utilisation et leur fonctionnement. Les NFT peuvent être utilisés pour représenter des objets de collection, des biens de propriété, des contenus originaux, des propriétés partagées, des droits de vote, des réalisations et des billets d'événements, entre autres.
Avantages et inconvénients
En résumé, il y a plusieurs avantages à l'utilisation des NFT :
- Propriété décentralisée : Les NFT permettent aux utilisateurs de vérifier l'authenticité et la provenance de l'objet représenté par le NFT, sans avoir à passer par un tiers de confiance. Cela peut être particulièrement avantageux pour les objets de valeur, tels que les œuvres d'art ou les objets de collection.
- Liquidité : Les NFT peuvent être achetés et vendus de manière décentralisée, ce qui peut augmenter la liquidité de ces objets. Cela peut rendre plus facile pour les utilisateurs de vendre ou d'acheter des objets de valeur, sans avoir à passer par un tiers de confiance.
- Sécurité : Les NFT sont stockés sur la blockchain, ce qui les rend sécurisés et immuables. Cela signifie que les NFT ne peuvent pas être altérés ou falsifiés, ce qui peut être particulièrement avantageux pour les objets de valeur.
- Développement de nouveaux modèles économiques : Les NFT peuvent permettre aux artistes, aux créateurs de contenu et aux autres personnes de développer de nouveaux modèles économiques basés sur la vente de leurs créations sous forme de NFT. Cela peut leur permettre de générer des revenus de manière plus directe et de s'appuyer sur leur communauté de fans pour soutenir leur travail.
Cependant, il existe également certaines limites et risques associés à l'utilisation des NFT :- Scams et arnaques : Comme tout autre actif numérique, les NFT peuvent être utilisés pour des scams et des arnaques. Par exemple, il y a eu des cas de vendeurs qui ont vendu des NFT faux ou qui ont utilisé des photos de travail d'artiste sans leur permission. Il est important de faire attention et de vérifier la crédibilité du vendeur avant d'acheter un NFT.
- Volatilité des prix : Les NFT peuvent être très volatils en termes de prix. Le prix d'un NFT peut fluctuer en fonction de l'offre et de la demande, de la popularité de l'artiste ou de l'œuvre représentée, etc. Cela signifie que vous pouvez perdre de l'argent si vous achetez un NFT à un prix élevé et que son prix baisse par la suite.
- Risque de perte : Comme les NFT sont stockés sur une chaîne de blocs, ils sont exposés aux mêmes risques que tout autre actif numérique, tels que le piratage, la perte de mots de passe, etc. Si vous perdez accès à votre portefeuille NFT, vous risquez de perdre votre NFT.
- Limites technologiques : Les NFT sont encore une technologie en développement, et il y a encore des limitations en termes de scalabilité et de compatibilité. Par exemple, certaines chaînes de blocs peuvent être lentes ou coûteuses pour stocker et transférer des NFT, ce qui peut rendre leur utilisation difficile ou coûteuse.
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Le Metaverse
En bref
Il faut garder en mémoire que le métaverse est un concept qui est encore vague. Si l’on devait s’aventurer à en donner une définition on pourrait dire que le métaverse est un univers virtuel c’est à dire un espace en ligne, une réalité virtuelle ou une réalité augmentée dans lequel les utilisateurs peuvent se connecter, interagir et collaborer avec des avatars. Il est souvent décrit comme un espace 3D qui peut être utilisé pour des activités sociales, éducatives, professionnelles et de loisirs.
Les origines du concept
Les origines de la notion de métaverse remontent aux années 60, lorsque des scientifiques et des futuristes ont commencé à imaginer un espace virtuel en ligne où les gens pourraient se connecter et interagir. Cependant, c'est seulement dans les années 90 que les technologies ont commencé à se développer pour permettre la création de ces espaces virtuels.
Les jeux vidéo en ligne ont été l'une des premières étapes vers le métaverse, car ils ont permis aux joueurs de se connecter et de jouer ensemble en temps réel. Les univers virtuels, comme Second Life, ont également été des précurseurs, en permettant aux utilisateurs de se connecter et de naviguer dans un espace virtuel en 3D.
Les réalités augmentées et virtuelles ont également joué un rôle important dans le développement du métaverse, en permettant aux utilisateurs de se connecter à des environnements virtuels de manière plus immersive et interactive.
Le metaverse, un simple jeu video ?
Bien que les jeux vidéo en ligne et les univers virtuels partagent certaines similitudes avec le métaverse, il y a des différences importantes qui font du métaverse un concept plus avancé.
Les jeux vidéo en ligne sont généralement définis par un objectif à atteindre, comme vaincre un ennemi ou terminer une mission. Leur principal but est de divertir les joueurs. Les univers virtuels, tels que Second Life, permettent aux utilisateurs de se connecter et de naviguer dans un espace virtuel en 3D, mais ils sont principalement utilisés pour des activités sociales et de loisirs.
Le métaverse, cependant, vise à offrir une expérience plus complète. Le but étant d'accompagner l'utilisateur dans des activités sociales, éducatives, professionnelles et de loisirs.
On peut donner l’exemple d’un utilisateur qui se connecterait à un métaverse pour faire du commerce en ligne. Il aurait un avatar qui lui permettrait de se déplacer dans un environnement virtuel en 3D. Il peut alors inviter ses amis à se joindre à lui en utilisant leur propre avatar, et ensemble, ils peuvent explorer différentes boutiques virtuelles et magasins en ligne.
Dans cet environnement virtuel, les utilisateurs peuvent interagir avec les objets en 3D de manière très immersive, ils peuvent les tourner, les regarder sous tous les angles, les essayer virtuellement. Ils peuvent également discuter entre eux, partager des commentaires et des conseils pour faire leurs achats.
Cela offre une expérience beaucoup plus immersive et interactive que de simplement naviguer sur un site internet classique, où l'on ne peut généralement voir les objets qu'à travers des images statiques. Dans le métaverse, les utilisateurs peuvent vraiment se sentir comme s'ils se trouvaient physiquement dans un magasin et cela les aide à mieux se projeter dans l'achat.
On peut également évoquer une entreprise qui a des employés dans plusieurs pays et qui utiliserait un métaverse pour organiser des réunions virtuelles pour ses employés. Les employés peuvent se connecter au métaverse avec leurs avatars et se déplacer dans un environnement virtuel en 3D, qui ressemble à une salle de conférence physique.
Dans cet environnement virtuel, les employés peuvent se rencontrer et discuter face à face, comme s'ils étaient physiquement dans la même pièce. Ils peuvent partager des documents, des présentations et des données en temps réel, et même utiliser des outils tels que des tableaux blancs virtuels pour travailler ensemble sur des projets.
Il y a plusieurs avantages à utiliser un métaverse pour les réunions d'affaires virtuelles, par rapport à une réunion physique. Tout d'abord, cela évite les coûts élevés et les impacts écologiques liés au transport (avion, train, …). Cela permet également aux employés de se connecter à partir de n'importe quel emplacement, ce qui facilite la participation à des réunions pour les employés qui travaillent à distance ou pour ceux qui sont basés dans des régions éloignées.
En outre, les métaverses pour réunions d'affaires virtuelles offrent également des avantages par rapport aux visioconférences traditionnelles. Elles permettent aux employés de se déplacer librement dans un environnement virtuel et d'interagir avec des objets virtuels, ce qui renforce la collaboration et la communication entre les employés. Les outils de réalité virtuelle et augmentée peuvent également être utilisés pour améliorer l'expérience d'immersion et d'interaction des employés.
Un métaverse ou des métaverses ?
Il n'y a pas encore de métaverse qui a atteint la maturité aujourd'hui. Cependant, il existe plusieurs projets qui commencent à s'en rapprocher et qui offrent des expériences proches de celles que l'on pourrait attendre d'un métaverse.
L'un de ces projets est Fortnite, qui était à l'origine un jeu vidéo en ligne de combat en arène mais qui a évolué pour devenir un lieu de rencontre pour les utilisateurs. Fortnite a en effet évolué vers un espace social virtuel avec un contenu créatif qui offre une expérience immersive et interactive. C’est le concert du rappeur mondialement connu, Travis Scott, dans Fortnite en 2020 qui a vraiment mis en évidence le potentiel du jeu en tant que métaverse. Ce concert a en effet réuni des dizaines de millions d'utilisateurs dans le jeu pour assister à un spectacle virtuel en direct de Travis Scott, créant ainsi un univers virtuel communautaire.
Roblox est également un candidat qui se rapproche de la notion de métaverse car il offre une plateforme en ligne où les utilisateurs peuvent créer et jouer à des jeux vidéo en ligne, mais aussi interagir entre eux dans un environnement virtuel. Les utilisateurs peuvent créer leurs propres avatars, se déplacer dans des espaces virtuels, discuter avec d'autres utilisateurs et participer à des activités communautaires.
Le lien entre le metaverse et la blockchain.
La blockchain a joué un rôle clé dans l'émergence de la notion de métaverse. La blockchain, en offrant la possibilité de créer des jetons numériques uniques et de les utiliser pour représenter des actifs virtuels, a permis de créer la notion de propriété sur internet. Cela a ouvert la voie à la création de plateformes où les utilisateurs peuvent acheter, posséder et échanger des terrains virtuels, des objets virtuels et d'autres actifs.
En effet, les achats effectués sur des plateformes comme Roblox ou Fortnite ne sont pas uniques, les objets peuvent être copiés à l'infini et ne peuvent pas être revendus. Les objets achetés sont liés à un compte utilisateur et ne peuvent pas être transférés à un autre utilisateur.
En revanche, sur des plateformes comme Decentraland et The Sandbox, qui utilisent la blockchain, les objets sont uniques et ne peuvent pas être dupliqués à l'infini. Les objets virtuels achetés sont représentés par des jetons NFT qui sont stockés sur la blockchain, ce qui leur confère une unicité et une propriété numérique. Ces jetons NFT peuvent être achetés, vendus et échangés entre utilisateurs sur la plateforme, leur offrant de la valeur et une authenticité.
Les limites du métaverse
Le développement du métaverse est encore en cours et de nombreux défis restent à surmonter. Les technologies nécessaires pour créer un métaverse immersif et convivial ne sont pas encore toutes abouties.
Les casques de réalité virtuelle sont encore assez encombrants et coûteux, et ils ne sont pas encore largement disponibles pour les utilisateurs. De plus, l'expérience utilisateur peut être limitée par la qualité des images et des sons, ainsi que par les contraintes de mouvement et de vision.
Le réseau internet n'est pas encore suffisamment puissant pour générer du contenu en temps réel et en haute résolution, il faudra attendre l'arrivée de la 5G pour que cela soit possible. Les expériences proposées dans les métaverses actuels ne sont pas encore assez satisfaisantes pour les utilisateurs.
Malgré ces limites, le métaverse a un potentiel immense et de nombreux développeurs travaillent à surmonter ces défis. Les avancées technologiques, comme la 5G, la réalité virtuelle et augmentée, l'intelligence artificielle, les jetons numériques, vont permettre de débloquer de nouvelles possibilités pour l'interaction humaine avec des expériences virtuelles. Les plateformes actuelles commencent à s'en rapprocher, il est donc probable que le métaverse se développera de manière significative dans les prochaines années, en offrant une plateforme pour des interactions virtuelles plus riches et plus immersives.
Les principaux métaverses?
Décentralisés
Decentraland
The Sandbox
CryptoVoxels
Axie Infinity
Somnium
Otherside
Centralisés
Roblox
NFT-World/Minecraft
Testez vos connaissances sur le Metaverse
Les risques liés aux crypto-actifs
Nous essayons ci-dessous de lister les risques ( de manière non-exhaustive) que nous avons identifé pour les crypto-actifs
Les investissements dans des produits adossés à une ou plusieurs cryptomonnaies ou paniers de cryptomonnaies sont soumis d'une part à une volatilité accrue par rapport aux investissements dans des actifs traditionnels, et d’autre part, à des risques spécifiques susceptibles de se répercuter sur la valeur, la négociabilité la liquidité et/ou la sécurité de ce type d’investissement. Il est recommandé aux Investisseurs potentiels de s’informer sur ces risques spécifiques avant d’envisager d’investir dans des produits adossés à une ou plusieurs cryptomonnaies ou paniers de cryptomonnaies.
Risque de marché
Les Actifs Numériques n’ont pas de cours légal. Il n’y a donc pas de taux de change unique, et le négoce est fragmenté sur les différentes plateformes d’échange où coexistent plusieurs plateformes d’échange. Les Actifs Numériques sont volatiles, notamment car ils ne sont encadrés par aucune banque centrale pour en réguler les fluctuations. Par ailleurs, ils n’ont pas de valeur intrinsèque et leurs cours est dès lors établi exclusivement en fonction de l’offre et de la demande sur le marché public. En dernier lieu, le cours des Actifs Numériques est à même d’être influencé par les plus grands détenteurs d’Actifs Numériques. En cas d’action concertée par exemple, ces derniers sont à même d’influencer suffisamment l’offre ou la demande pour impacter le cours de l’actif.
Risque de volatilité
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Le marché des Actifs Numériques est extrêmement volatil et imprédictible et, en règle générale, il n’y a pas de rendement élevé sans risque élevé.
Risque de liquidité
Il se peut qu’un Actif Numérique soit ou devienne illiquide pendant sa durée de vie. Le marché des Actifs Numériques en est encore à ses débuts et le nombre de participants sur ce marché est limité et pourrait le rester indéfiniment.Un nombre restreint de participants sur le marché peut entraîner d’importantes (et défavorables) variations de prix et une absence de liquidité.
Risque de Perte totale des fonds investi
La perte des clés privées, une erreur de manipulation ou l’Insolvabilité d’un émetteur d’Actif Numérique peut entraîner une Perte totale des fonds investis initialement. Vous devez vous informer sur la technologie blockchain en général, les protocoles sous-jacents spécifiques aux Actifs Numériques et le fonctionnement des Portefeuilles d’Actifs Numériques avant d’investir dans ce type d’actifs.
Risques liés à la technologie blockchain
La technologie associée aux Actifs Numériques n’en est qu’à ses débuts et les meilleures pratiques ne sont encore ni définies ni mises en œuvre. D’importants changements sont susceptibles de s'opérer sur la technologie à l’avenir. Les avancées technologiques en matière de cryptographie, de décryptage des codes ou d’informatique quantique etc. peuvent poser un risque pour la sécurité des Actifs Numériques et faciliter la manipulation des cours ou provoquer des attaques ciblées de mineurs et autres. En outre, des technologies alternatives pourraient être mises au point, rendant les Actifs Numériques moins pertinents ou obsolètes. Le fonctionnement des Actifs Numériques peut s'appuyer sur des logiciels (potentiellement libres). Les concepteurs de ce type de logiciels ne sont pas employés par une contrepartie qui couvre la transaction y afférente ou à toute autre partie relevant des Produits sur Actifs Numériques. Les concepteurs sont susceptibles d’introduire des erreurs de programmation et des faiblesses dans le logiciel ou d’en interrompre le développement (potentiellement à une étape critique requérant une mise à jour de sécurité), de maintenir l’exposition des Actifs Numériques à des failles de sécurité, à des erreurs de programmation et à des menaces de fraude, de vol et d’attaques informatiques.
Risques liés à la sécurité informatique
Les caractéristiques particulières des Actifs Numériques (notamment découlant de leur caractère exclusivement virtuel) en font une cible privilégiée de fraudes, de vols et d’attaques informatiques. Les personnes qui investissent dans les Actifs Numériques sont exposées aux risques de fraude, de vols et d'attaques informatiques en lien avec les Actifs Numériques sous-jacents. De tels événements sont à même de susciter du scepticisme au sujet de la pérennité des Actifs Numériques considérées et d’empêcher l’établissement de telles Actifs Numériques en tant que monnaie légale. Ces aspects peuvent se répercuter sur la valeur, la négociabilité, la liquidité et la sécurité des Actifs Numériques concernées. Les personnes qui investissent dans les Actifs Numériques peuvent perdre leur investissement du fait de la survenue de tels événements.
Risques réglementaires
L’évolution des réglementations peut impacter la disponibilité, l’accès, le prix des Actifs Numériques ou les frais associés aux transactions.
Absence de garantie
Les Actifs Numériques ne sont pas assurés ou garantis par une quelconque autorité, gouvernement ou banque centrale.
Les bifurcations (forks)
En bref
Un fork dans les cryptomonnaies est une situation où la chaîne de blocs (blockchain) d'une cryptomonnaie est divisée en deux branches distinctes. Cela peut se produire pour diverses raisons, comme des divergences d'opinion sur la façon dont la cryptomonnaie doit évoluer ou des améliorations techniques. Il existe deux types de forks : les forks durs (hard fork) et les forks doux (soft fork). Les forks durs créent une nouvelle cryptomonnaie distincte, tandis que les forks doux ne font qu'ajouter des améliorations à la chaîne de blocs existants.
Qu’est-ce qu’une bifurcation (fork) ?
La bifurcation (fork) est un terme utilisé pour décrire la création d'une nouvelle crypto-monnaie à partir d'une crypto-monnaie existante. Il se produit lorsque la communauté d'une crypto-monnaie est divisée sur des questions de développement ou de gouvernance, et que certaines personnes décident de créer une nouvelle crypto-monnaie en utilisant le code source de l'ancienne. Il existe deux types de forks : les forks durs et les forks doux.
Un fork doux est une divergence qui ne crée pas de nouvelle cryptomonnaie distincte. Cela se produit lorsqu'il y a un changement mineur dans les règles de consensus de la blockchain qui est rétrocompatible avec les nœuds et les mineurs qui soutiennent la version précédente. Les utilisateurs qui détiennent des jetons sur la blockchain d'origine ne recevront pas de jetons supplémentaires sur la nouvelle blockchain. Les forks doux sont souvent utilisés pour ajouter de nouvelles fonctionnalités ou pour corriger des bugs.
Voici quelques exemples :
Ethereum (ETH) a effectué plusieurs forks doux pour ajouter de nouvelles fonctionnalités à sa blockchain, comme le support de contrats intelligents plus sophistiqués et la suppression de la vulnérabilité DAO en 2016.
Litecoin (LTC) a effectué des forks doux pour ajouter de nouvelles fonctionnalités, comme la mise en place du protocole SegWit pour améliorer la scalabilité.
Monero (XMR) a effectué des forks doux pour améliorer la confidentialité de sa blockchain en ajoutant des fonctionnalités de confidentialité comme Kovri et RingCT.
Bitcoin (BTC) a effectué un fork doux pour activer SegWit (segregated witness) en 2017, ce qui a permis d'augmenter la capacité de transactions par bloc et d'améliorer la scalabilité.
Un fork dur est une divergence qui crée une nouvelle cryptomonnaie distincte de la cryptomonnaie d'origine. Cela se produit lorsqu'il y a un changement significatif dans les règles de consensus de la blockchain, qui rend les nœuds et les mineurs qui soutiennent la nouvelle version incompatible avec ceux qui restent sur l'ancienne version. Les utilisateurs qui détiennent des jetons sur la blockchain d'origine se retrouvent également en possession de jetons sur la nouvelle blockchain. C'est souvent le cas pour les crypto-monnaies qui souhaitent améliorer leur technologie de base, comme Bitcoin Cash qui est un fork de Bitcoin.
Voici quelques exemples connus :
Bitcoin Cash (BCH) est un fork dur de Bitcoin qui s'est produit en 2017. La communauté Bitcoin Cash souhaitait augmenter la taille des blocs pour augmenter la capacité de transactions par bloc et améliorer la scalabilité de la blockchain. Les nœuds et les mineurs qui ont mis à niveau pour soutenir la nouvelle version de Bitcoin Cash ont créé une nouvelle blockchain distincte de celle de Bitcoin, et les utilisateurs qui détenaient des bitcoins ont également reçu des Bitcoin Cash en proportion égale.
Bitcoin SV (BSV) est un fork dur de Bitcoin Cash qui s'est produit en 2018. La communauté Bitcoin SV voulait revenir aux règles d'origine de Bitcoin, en augmentant encore la taille des blocs et en rétablissant certaines fonctionnalités qui avaient été supprimées lors de la création de Bitcoin Cash. Les utilisateurs qui détenaient des Bitcoin Cash ont également reçu des Bitcoin SV en proportion égale.
Ethereum Classic (ETC) est un fork dur d'Ethereum qui s'est produit en 2016. Il y a eu un conflit d'opinion sur la façon de gérer la vulnérabilité DAO qui a conduit à une divergence dans la communauté Ethereum. Certains voulaient effectuer un rollback pour récupérer les fonds perdus, tandis que d'autres voulaient conserver l'immutabilité de la blockchain. Les utilisateurs qui détenaient des ethers ont également reçu des ethers classiques en proportion égale.
Comprendre le hard fork
Pour comprendre comment fonctionne un hard fork, prenons l’exemple suivant :
Imaginons que nous avons une communauté de personnes qui aiment cuisiner des pommes de terre. Cette communauté a décidé de créer une crypto-monnaie qui s'appelle "PotatoCoin" pour échanger entre eux différents plats à base de pommes de terre. Tout se passe bien jusqu'au jour où certains membres de la communauté décident qu'ils préfèrent les pommes de terre cuites au four, tandis que d'autres préfèrent les pommes de terre frites.
La communauté se divise alors en deux groupes : les "bakers" (ceux qui préfèrent les pommes de terre cuites au four) et les "fryers" (ceux qui préfèrent les pommes de terre frites). Les "bakers" veulent continuer à utiliser PotatoCoin pour échanger des recettes de pommes de terre cuites au four, tandis que les "fryers" veulent créer une nouvelle crypto-monnaie qui s'appelle "FryCoin" pour échanger des recettes de pommes de terre frites.
C'est là qu'intervient la bifurcation : les "fryers" utilisent le code source de PotatoCoin pour créer FryCoin, en y apportant les modifications nécessaires pour permettre l'échange de recettes de pommes de terre frites. Ainsi, FryCoin est une nouvelle crypto-monnaie qui a été créée à partir de PotatoCoin, mais qui a des caractéristiques différentes (ici c'est l'utilisation de recette de frites).
De la même manière, Bitcoin Cash a été créé en utilisant le code source de Bitcoin, mais avec des modifications pour augmenter la taille des blocs et permettre un plus grand nombre de transactions par bloc. Cela a entraîné la création d'une nouvelle crypto-monnaie, Bitcoin Cash, qui a des caractéristiques différentes de celles de Bitcoin, mais qui est basée sur le même code source.
Lorsqu'un fork dur se produit, les utilisateurs qui détiennent des jetons sur la blockchain d'origine se retrouvent également en possession de jetons sur la nouvelle blockchain créée. Les jetons sur la nouvelle blockchain sont généralement distribués en proportion égale à ceux détenus sur la blockchain d'origine. Cela signifie que si vous déteniez X unités de cryptomonnaie sur la blockchain d'origine, vous recevrez également X unités de la nouvelle cryptomonnaie créée lors du fork dur.
Il est important de noter cependant que la valeur de ces jetons peut varier considérablement. La nouvelle cryptomonnaie pourrait ne pas être aussi populaire ou aussi largement adoptée que la cryptomonnaie d'origine, et donc sa valeur pourrait être beaucoup moins élevée. Il est donc important de bien comprendre les motivations et les objectifs de la communauté derrière la nouvelle cryptomonnaie avant de décider de conserver ou de vendre les jetons reçus lors d'un fork dur.
Testez vos connaissances sur les Bifurcations
Le Halving de Bitcoin: Ce Que Vous Devez Savoir
Le Halving de Bitcoin est un événement d'une grande importance qui se produit environ tous les quatre ans dans le monde des cryptomonnaies. Il impacte significativement l'offre et la demande de Bitcoin. Dans cet article, nous explorerons le concept de Halving de Bitcoin, son histoire et son impact potentiel sur le marché des cryptomonnaies.
Comprendre les bases du Halving de Bitcoin
Le Halving de Bitcoin est un événement d'une grande importance qui se produit environ tous les quatre ans dans le monde des cryptomonnaies. Il impacte significativement l'offre et la demande de Bitcoin. Avant toute chose, il est crucial de comprendre comment sont créés de nouveaux bitcoins : à chaque fois qu'un membre du réseau, appelé "mineur", valide des transactions dans un nouveau bloc (ce qui se produit environ toutes les 10 minutes), il est récompensé par des bitcoins créés ex nihilo. Cette récompense est divisée par deux environ tous les quatre ans. Par exemple, en mai 2020, la récompense de bloc est passée de 12,5 à 6,25 BTC, marquant le troisième Halving dans l'histoire de Bitcoin.
Ce mécanisme a été intégré au protocole de Bitcoin par son créateur anonyme, Satoshi Nakamoto, pour contrôler l'offre de bitcoins et imiter la rareté et la nature déflationniste des métaux précieux comme l'or. L'impact de chaque Halving diminuera à mesure que la récompense par bloc approchera de zéro. Le nombre total de bitcoins en circulation aura alors atteint sa limite maximale de 21 millions, ce qui devrait se produire vers l'année 2140.
Historique des halvings de Bitcoin et leur impact sur le prix
Depuis sa création en 2009, Bitcoin a connu trois événements de halving qui ont suscité de vifs débats au sein de la communauté crypto, principalement en ce qui concerne leur impact potentiel sur le prix du Bitcoin.
Le premier halving a eu lieu en novembre 2012, lorsque la récompense de bloc a été réduite de 50 à 25 bitcoins. Cet événement a constitué le premier véritable test du calendrier de Satoshi Nakamoto. Fait intéressant, le prix du Bitcoin a commencé à augmenter peu de temps après ce halving, suggérant une corrélation entre la réduction de l'offre et une hausse du prix.
Le deuxième halving a eu lieu en juillet 2016 et a réduit la récompense de bloc à 12,5 bitcoins. Là encore, cet événement a été suivi d'une hausse significative du prix du Bitcoin au cours de l'année suivante. Bien qu'il soit impossible d'attribuer de manière définitive cette hausse du prix uniquement au halving, certains analystes estiment que la réduction de l'offre de nouveaux bitcoins entrant en circulation a joué un rôle crucial.
Plus récemment, en mai 2020, le troisième halving a réduit la récompense de bloc à 6,25 bitcoins. Cet événement a été étroitement surveillé par la communauté crypto mondiale et a entraîné une augmentation substantielle du prix du Bitcoin au cours de l'année suivante.
Le prochain halving est prévu pour avril 2024, bien que la date précise dépendra de la rapidité avec laquelle la blockchain grandit d'ici là.
Pourquoi le prix de Bitcoin augmente-t-il après un halving ? Tentative d’explication
La tendance à l'augmentation du prix de Bitcoin après chaque halving peut en grande partie être attribuée à son caractère déflationniste. Conçu pour avoir une offre limitée de 21 millions de pièces, Bitcoin se distingue des monnaies fiduciaires traditionnelles qui sont inflationnistes par nature. Lorsqu'un halving survient, la récompense attribuée aux mineurs pour la validation de nouveaux blocs est réduite de moitié, ce qui diminue l'offre de nouvelles pièces entrant en circulation. Selon le principe économique de base de l'offre et de la demande, une diminution de l'offre avec une demande constante ou croissante entraîne généralement une augmentation du prix.
Ce mécanisme déflationniste est en opposition totale avec les systèmes monétaires inflationnistes où l'offre de monnaie est constamment en augmentation, érodant ainsi le pouvoir d'achat au fil du temps. Par exemple, l'inflation a réduit la valeur du dollar américain de 85% en 50 ans (https://finbold.com/inflation-erodes-the-value-of-the-u-s-dollar-by-85-in-50-years/). Cette déflation programmée de Bitcoin a pour but d'augmenter la valeur de la monnaie au fil du temps, ce qui peut théoriquement bénéficier aux épargnants et aux investisseurs à long terme.
Bien que cette tendance à l'augmentation du prix soit soutenue par des observations historiques, il est crucial de se rappeler que le marché des cryptomonnaies est volatile et influencé par une multitude de facteurs externes. Ainsi, bien que le caractère déflationniste de Bitcoin offre une explication convaincante, rien ne garantit que cette tendance se maintiendra à l'avenir.
Démystifier l'empreinte énergétique de Bitcoin
Dans cet article, nous souhaitons aborder un sujet qui fait souvent la une des journaux : la consommation d'énergie de Bitcoin. Avant de plonger dans ce débat, il est crucial de clarifier une chose : toutes les cryptomonnaies ne sont pas énergivores. En effet, la consommation importante d'énergie est spécifique aux cryptomonnaies qui utilisent le mécanisme de preuve de travail (Proof of Work) pour valider les transactions. De nombreuses autres cryptomonnaies utilisent d'autres systèmes de validation, tels que la preuve d'enjeu (Proof of Stake), qui sont nettement moins énergivores. Il est donc important de ne pas généraliser la question de la consommation d'énergie à l'ensemble des cryptomonnaies. Pour cet article, nous allons nous focaliser sur le Bitcoin, souvent critiqué pour son impact environnemental, et tenter de démêler le vrai du faux.
Bitcoin consomme-t-il trop d’électricité ?
Bien que la consommation électrique de Bitcoin soit importante, il est essentiel de la mettre en perspective. La consommation d'électricité est en réalité une caractéristique intrinsèque du Bitcoin, qui garantit sa sécurité et son incorruptibilité grâce à son mécanisme énergivore, la preuve de travail. Les chiffres montrent une augmentation de la consommation électrique de Bitcoin au fil des années, avec des estimations variant entre 62 et 165 TWh en 2020 (Consommation énergétique des technologies blockchain – EcoInfo (cnrs.fr)).
Cependant, en comparant ces données à la production et à la consommation d'énergie mondiales, l'impact de Bitcoin reste relativement faible. En 2019, il représentait environ 0,2 % de l'électricité produite et 0,03 % de l'énergie consommée dans le monde. Même avec les estimations les plus élevées pour 2021, la consommation d'énergie de Bitcoin demeure inférieure à 0,1 % de l'énergie consommée à l'échelle mondiale.
Pour les adeptes du Bitcoin, sa consommation électrique n’est pas un défaut, mais un gage de sa sécurité et de sa décentralisation. En effet, la consommation électrique est liée au mécanisme de preuve de travail, qui assure la validation des transactions et la création des nouveaux bitcoins. Si le réseau consomme plus, c'est parce qu'il y a plus de mineurs qui participent à la validation des blocs et qui protègent le réseau contre les attaques ou les falsifications.
On ne peut donc pas ignorer que le réseau Bitcoin a une consommation électrique importante, mais il faut aussi relativiser cette consommation en la comparant à la production et à la consommation mondiales d'énergie.
Bitcoin et le charbon : une relation en déclin
La croyance que Bitcoin fonctionne principalement au charbon est de plus en plus inexacte. Historiquement, le minage de Bitcoin reposait sur un mélange de charbon et d'hydroélectricité, mais la politique chinoise a redistribué les cartes et déplacé une grande partie du minage vers l'Amérique du Nord. Aujourd'hui, le charbon représente seulement environ un tiers du mix énergétique utilisé par Bitcoin. (Bitcoin, un monstre énergétique ? Ce nouveau rapport sur le minage de BTC abat les poncifs - Journal du Coin)
De nombreuses initiatives cherchent à augmenter l'utilisation d'énergies renouvelables pour le minage de Bitcoin. Par exemple, Bitzero exploite des datacenters en Norvège alimentés à 100 % par de l'énergie hydroélectrique, tandis que le projet Bitcoin City au Salvador prévoit d'utiliser l'énergie géothermique. Au Kenya, le principal fournisseur d'électricité, KenGen, a annoncé vouloir fournir ses excédents d'énergie géothermique aux mineurs de Bitcoin.
Certains projets législatifs encouragent également le minage "propre". Dans l'État de New York, une proposition de loi vise à obliger les nouvelles installations de minage à utiliser de l'énergie renouvelable. Ainsi, la part du charbon dans le mix énergétique de Bitcoin diminue progressivement, tandis que les projets de minage utilisant des énergies renouvelables se multiplient et sont encouragés dans certains pays.
Consommation de Bitcoin comparée à d'autres usages : une question de perspective
Il est fréquent de comparer la consommation d'énergie de Bitcoin à celle d'autres activités ou appareils électriques pour souligner son caractère énergivore. Cependant, ces comparaisons peuvent être trompeuses si elles ne prennent pas en compte l'ensemble des facteurs associés à chaque usage.
En examinant la consommation d'énergie de Bitcoin par rapport à d'autres appareils électriques courants, on constate que sa consommation est en réalité comparable ou inférieure à celle de nombreuses technologies que nous utilisons quotidiennement. Par exemple, certaines consoles de jeux vidéo consomment plus d'électricité que le minage de Bitcoin lorsqu'elles sont utilisées quatre heures par jour. De même, la réfrigération domestique et les sèche-linge consomment respectivement 630 TWh et 108 TWh d'électricité, des chiffres bien supérieurs à la consommation de Bitcoin.
Aux États-Unis, la consommation d'électricité des téléviseurs représente la moitié de celle de Bitcoin, et les réfrigérateurs et congélateurs consomment davantage d'électricité que Bitcoin dans le pays. Par ailleurs, les climatiseurs consomment environ 20 fois plus d'énergie que Bitcoin à l'échelle mondiale.
Ainsi, la consommation de Bitcoin doit être mise en perspective avec celle des appareils et technologies que nous utilisons au quotidien, plutôt que de se concentrer uniquement sur des comparaisons isolées.
En conclusion Bitcoin n'est pas nécessairement un désastre écologique
Bien que certaines études affirment que Bitcoin pourrait avoir un impact majeur sur le réchauffement climatique, cette vision est largement contestée dans le monde académique. Plusieurs contre-études mettent en évidence des erreurs fondamentales et des projections irréalistes dans ces travaux.
De nombreux experts soutiennent en réalité que Bitcoin peut avoir un impact écologique positif en aidant à stabiliser le réseau électrique, réduire les pertes d'énergie et absorber les excédents d'énergie renouvelable. Par exemple, des projets innovants récupèrent la chaleur produite par le minage pour chauffer des logements ou des serres, et certains acteurs du secteur pétrolier utilisent le minage pour éviter le gaspillage d'énergie et réduire la pollution liée au torchage des gaz.
Ainsi, il est peu probable que Bitcoin soit un désastre écologique en puissance. Au contraire, cette technologie pourrait contribuer à la transition écologique en offrant des solutions pour une meilleure gestion des ressources énergétiques.
Cryptomonnaies vs Monnaies traditionnelles : Qui est réellement en cause dans le blanchiment d'argent ?
Le blanchiment d'argent est une préoccupation mondiale qui a pris une dimension encore plus complexe à l'ère numérique. Les cryptomonnaies, avec leur promesse d'anonymat et de décentralisation, sont souvent pointées du doigt comme étant des facilitateurs de cette pratique illégale. Mais cette affirmation est-elle fondée ? Alors que l'opinion publique est rapidement façonnée par les gros titres et les récits sensationnels, il est important de disséquer la réalité de ces accusations.
D'une part, nous avons la monnaie fiduciaire, soutenue par des institutions séculaires et des réglementations strictes, mais qui est également associée à des scandales de blanchiment d'argent de grande envergure. D'autre part, il y a les cryptomonnaies, souvent décriées comme des vecteurs de fraude mais dont les transactions sont, paradoxalement, plus transparentes et traçables.
Dans cet article, nous allons examiner de manière critique ces deux systèmes financiers pour déterminer lequel est le plus susceptible de faciliter le blanchiment d'argent. Nous aborderons les mythes et les réalités qui entourent l'utilisation de Bitcoin et d'autres cryptomonnaies pour des activités illicites, avant de passer au rôle souvent négligé que jouent les banques traditionnelles dans ce domaine. Enfin, nous explorerons les avancées technologiques, comme les "mixers", qui peuvent à la fois masquer et révéler les activités de blanchiment.
Les origines du mythe : Bitcoin et le blanchiment d'argent
Lorsqu'on évoque le sujet du Bitcoin, le spectre du Silk Road n'est jamais très loin. Pour les non-initiés, le Silk Road était la plateforme vente en ligne au monde où des utilisateurs pouvaient acheter des armes, des drogues et toute une gamme d'articles illégaux. Fondé en 2011, il fonctionnait en grande partie via des transactions en Bitcoin, en raison de la pseudo-anonymité que cette cryptomonnaie peut offrir. Le FBI a finalement fermé cette plateforme en 2013, mais l'association entre Bitcoin et activités illégales était déjà gravée dans l'esprit public.
Ce n'est pas seulement l'héritage du Silk Road qui a éclaboussé la réputation de Bitcoin. Les médias traditionnels ont souvent mis en lumière cet aspect sombre, en se concentrant presque exclusivement sur les usages criminels de la cryptomonnaie plutôt que sur son potentiel en tant que technologie révolutionnaire. Le narratif est simple : en raison de sa nature "anonyme", Bitcoin serait l'outil idéal pour les criminels. Alors que cette perception largement répandue pointe du doigt le Bitcoin comme un outil privilégié pour les activités illicites, il est temps de plonger dans les faits et les chiffres pour démêler la vérité sur le blanchiment d'argent et les cryptomonnaies.
Les Faits et les Chiffres : La Vérité sur le Blanchiment d'Argent et les Cryptomonnaies
Lorsqu'il s'agit de dépeindre le paysage de la criminalité financière, les statistiques peuvent souvent révéler une image plus nuancée que celle que présentent les gros titres sensationnels. Selon un rapport de Chainalysis datant de 2021 et cité par Forbes (https://go.chainalysis.com/2023-crypto-crime-report.html) , le volume des transactions de cryptomonnaies liées à des activités criminelles n'était que de 2,1% en 2019, soit environ 21,4 milliards de dollars. Ce chiffre a encore diminué en 2020, tombant à 0,34% ou 10 milliards de dollars du volume total des transactions en cryptomonnaie.
En comparaison, un rapport des Nations Unies https://www.unodc.org/unodc/en/press/releases/2011/October/unodc-estimates-that-criminals-may-have-laundered-usdollar-1.6-trillion-in-2009.html) estime que le blanchiment d'argent via les monnaies traditionnelles coûte à l'économie mondiale entre 800 milliards et 2 trillions de dollars chaque année, soit environ 2% à 5% du PIB mondial. Il est clair que le volume des transactions illicites en monnaie traditionnelle dépasse de loin celui des cryptomonnaies.
Pourquoi le Bitcoin n'est pas l'outil idéal pour blanchir de l'argent
Alors que le Bitcoin et d'autres cryptomonnaies sont souvent dépeints comme des moyens pratiques pour les criminels de blanchir de l'argent, il est important de se pencher sur les caractéristiques intrinsèques de ces monnaies qui les rendent, en réalité, moins attrayantes pour de telles activités illégales.
Contrairement à la croyance populaire, les transactions en Bitcoin ne sont pas complètement anonymes. Elles sont en fait pseudonymes, ce qui signifie que bien que les noms des personnes impliquées dans une transaction ne soient pas directement liés à leur identité, chaque transaction est publiquement enregistrée sur la blockchain. Cela crée un registre permanent et immuable de toutes les transactions, accessible à quiconque souhaite l'examiner. Pour un criminel cherchant à blanchir de l'argent, cette transparence constitue un risque non négligeable d'exposition. En effet, les transactions en Bitcoin sont accessibles à tous, ce qui permet aux autorités et aux experts de les analyser et de les tracer. Il existe des outils spécialisés dans l’analyse des données de la blockchain, comme Blockchain Facts ou Chainalysis, qui peuvent détecter les activités illicites et remonter à la source des fonds. Ces outils peuvent également identifier et blacklister les portefeuilles associés aux criminels, ce qui rend plus difficile pour eux de convertir ou d’utiliser leurs bitcoins.
Par exemple, en 2019, les autorités américaines ont réussi à démanteler le site Welcome to Video, accusé de diffuser des vidéos pédopornographiques sur le dark web. Grâce à l’analyse des transactions en Bitcoin effectuées sur le site, ils ont pu identifier et arrêter le responsable du site ainsi que plusieurs centaines d’utilisateurs dans le monde. Ils ont également saisi et gelé plus de 300 portefeuilles contenant des bitcoins d’origine criminelle.
Ainsi, le Bitcoin n’est pas l’outil idéal pour blanchir de l’argent, car il laisse des traces indélébiles sur la blockchain, qui peuvent être exploitées par les autorités pour retrouver et sanctionner les criminels.
Les banques, ces gardiens aux mains sales
Alors que le Bitcoin subit un examen minutieux pour son rôle présumé dans le blanchiment d'argent, les banques traditionnelles, souvent perçues comme les gardiens fiables de notre système financier, méritent également un examen approfondi. En effet, les institutions financières ont été à plusieurs reprises au centre de scandales de blanchiment d'argent à grande échelle.
Les banques, contrairement aux cryptomonnaies, disposent de systèmes d'identité traditionnels qui semblent, à première vue, plus sécurisés et conformes aux réglementations. Cependant, ces systèmes sont loin d'être infaillibles. Des transactions frauduleuses peuvent être masquées dans des structures complexes de sociétés écrans, souvent établies dans des juridictions stratégiques pour éviter toute détection. Ce système en "poupée russe", difficile à démêler, permet aux criminels de masquer l'origine et la destination des fonds.
Les sanctions contre les banques pour non-respect des lois Anti-Blanchiment d'Argent (AML) ne font que confirmer leur implication dans ces pratiques illégales. L'année 2019 a été une année record en termes de sanctions AML, avec 58 pénalités pour un total de 8,14 milliards de dollars. Parmi elles, le scandale de blanchiment d'argent de 881 millions de dollars d'HSBC a particulièrement marqué les esprits et a même fait l'objet d'un documentaire original sur Netflix.
Conclusion : pourquoi les cryptomonnaies sont-elles encore stigmatisées ?
Après avoir exploré les divers aspects liés à l'utilisation du Bitcoin et d'autres cryptomonnaies dans le contexte du blanchiment d'argent, il est clair que ces technologies ne sont pas les outils idéaux que l'on imagine souvent pour ce genre d'activités illégales. Contrairement à la perception populaire, les cryptomonnaies laissent des empreintes digitales sur la blockchain qui peuvent être exploitées pour suivre et sanctionner les activités criminelles. Parallèlement, les institutions financières traditionnelles, souvent perçues comme des gardiens fiables, sont impliquées dans des scandales de blanchiment d'argent à grande échelle.
Alors pourquoi, malgré ces faits, les cryptomonnaies continuent-elles d'être stigmatisées comme des outils de blanchiment d'argent ? Une raison pourrait être que les institutions financières traditionnelles et les régulateurs ont souvent intérêt à maintenir le statu quo. Les cryptomonnaies, en tant qu'alternatives potentiellement perturbatrices, sont souvent présentées comme des menaces à l'ordre financier établi. Ce biais institutionnel peut influencer la couverture médiatique et, par conséquent, la perception publique des cryptomonnaies, les dépeignant comme des instruments principalement utilisés pour des activités illégales.
En réalité, un banquier soucieux de lutter efficacement contre le blanchiment d'argent devrait être plus ouvert à l'utilisation des cryptomonnaies. Non seulement elles offrent une transparence inégalée grâce à la blockchain, mais elles permettent aussi une traçabilité que les systèmes financiers traditionnels peinent à égaler.
Glossaire
Cold Wallet (Portefeuille Hors Ligne ou Froid)
Le cold wallet, ou de son nom complet « cold storage wallet », est un terme anglais qui signifie littéralement « Portefeuille froid ». C'est un espace de stockage sécurisé et non connecté à Internet. Il permet de garder ses Crypto-actifs en lieu sûr, à l'abri de toute perte liée à des bugs informatiques ou à des piratages.
Jeton stable (stable coin)
Un jeton stable (ou stable coin en anglais) est un crypto-actif qui vise à maintenir sa valeur aussi proche que possible de la valeur d’une monnaie classique tel que le dollars, l’euro ou le yen.
Staking
Le staking consiste à mettre en garanti ses crypto-actifs pour devenir un validateur sur une blockchain utilisant un mécanisme de preuve d’enjeux. Cela garantit la légitimité du processus et maintient l'intégrité de la blockchain. Si les validateurs malveillants créent ou attestent des blocs erronés, ils perdent les crypto-actifs gagés à titre de pénalité. A contrario, si les validateurs attestent des blocs valident ils reçoivent des crypto-actifs en récompense.
Preuve de travail (Proof of work)
Le PoW est un des mécanismes utilisés pour valider les opérations sur une blockchain. Les membres du réseau utilisent des ressources informatiques (qui constituent le « travail ») pour essayer de résoudre un problème mathématique arbitraire qui va permettre d’encoder les transactions au sein d’un block.
Preuve d’enjeux (Proof of stake)
Le PoS est un des mécanismes utilisés pour valider les opérations sur une blockchain. Les membres du réseau mettent en gage leurs propres crypto-actifs afin de devenir des validateurs. Un validateur est ensuite sélectionné au hasard pour vérifier une transaction et créer un nouveau bloc.
Hot Wallet (Portefeuille Chaud)
Le Hot Wallet, ou de son nom complet « hot Storage Wallet », est un terme anglais qui signifie littéralement « Portefeuille chaud ». C’est un type de Portefeuille qui reste toujours connecté à Internet et au réseau blockchain pour lesquels ils sont créés. Ceci afin de permettre à ses utilisateurs d'effectuer des transactions rapidement et confortablement.
Pièce numérique (coin)
Une pièce (ou jeton natif) est un crypto-actif qui possède sa propre blockchain et est créée comme récompense lorsqu'une opération sur la blockchain a été validée. Les pièces sont censées agir comme de l’argent et ont les caractéristiques de l’argent, étant : « durabilité, portabilité, divisibilité, uniformité, offre limitée et acceptabilité ».
Minage (Mining)
Le minage consiste à utiliser de la ressource énergétique et résolvant un problème mathématique pour valider une transaction sur une blockchain utilisant un mécanisme de preuve de travail. Chaque fois qu'un ensemble de transactions est validé, il constitue un bloc. Si ce bloc remplit certains critères spécifiques à la chaîne de blocs du crypto-actif, il est alors ajouté au sommet de la chaîne et le « mineur » qui a constitué ce bloc est récompensé pour son travail.
Jeton de gouvernance
Au même titre qu'une action dans la finance traditionnelle, posséder un jeton de gouvernance permet à son propriétaire de proposer et voter des modifications au sein de la blockchain. Le pouvoir de vote de chaque utilisateur dépend du nombre de jeton de gouvernance détenu.
Jeton (token)
Les jetons (ou jeton non-natif), est un crypto-actif qui dépend d’un autre crypto-actif comme plateforme pour fonctionner. Les jetons sont gérés par des contrats intelligents.
Fork (Division d’une blockchain)
Un fork désigne : une division de la chaîne de blocs en deux nouvelles chaînes de de blocs ou encore un changement de protocole régissant la chaîne de blocs. Ceci arrive lorsqu’une partie des utilisateurs souhaitent apporter une modification au protocole de la blockchain ou ne reconnaisse plus les nouveaux blocs minés. Comme la chaîne de bloc ne peut pas être modifiée, il en résulte que la blockchain se scinde en deux nouvelles blockchains. Chacune est suivie par une partie de la communauté.
Crypto-actif
C'est un actif numérique émis de pair à pair (actif numérique), sans nécessité de banque centrale, utilisable au moyen d'un réseau informatique décentralisé. Il utilise des technologies de cryptographie et associe l'utilisateur aux processus d'émission et de règlement des transactions.
Contrat intelligent (Smart contract)
Comme tous les contrats, les contrats intelligents définissent les conditions d'un accord ou d'une transaction. Toutefois, ce qui les rend « intelligents », c'est que les modalités sont établies et signées en tant que code exécuté sur une blockchain. Ils s'appuient sur le concept de base de la blockchain (envoi et réception d'argent sans intermédiaire de confiance, par exemple) pour automatiser et décentraliser tous les types d'opérations ou de transactions. Et comme ils fonctionnent sur une blockchain, ils garantissent une sécurité, une fiabilité et une accessibilité sans frontières.
Blockchain
Une blockchain est un registre qui a la particularité d’être partagé simultanément avec tous ses utilisateurs, tous également détenteurs de ce registre, et qui ont également tous la capacité d’y inscrire des données, selon des règles spécifiques fixées par un protocole informatique très bien sécurisé grâce à la cryptographie.